27
janvier

Sainte Angèle Mérici (+1540)

Née à Desenzano, sur les bords du lac de Garde, en Italie, elle fut orpheline à seize ans.

Née à Desenzano, sur les bords du lac de Garde, en Italie, elle fut orpheline à seize ans. C’est l’un de ses oncles qui l’élèvera, mais il aura fort à faire avec cette belle fille indépendante. Elle vivait en plein paganisme de la Renaissance. Jusqu’au jour où son caractère l’entraînera à se donner à Dieu d’une manière aussi indépendante. Elle devient tertiaire de saint François, car elle veut vivre cette consécration dans le monde et la vie quotidienne. Pour gagner de quoi vivre, elle devient demoiselle de compagnie dans des familles de la bourgeoisie de Brescia, en Lombardie. Ce qui lui permet, simultanément, une vie de silence, d’ascèse et de prière quand elle rentre dans sa petite chambre. Elle pèlerine en Terre Sainte, à Rome et ailleurs. Elle enseignait le catéchisme aux enfants. Et cette demoiselle de compagnie entretient beaucoup de relations avec la bourgeoisie qui se rend aux réceptions de ses maîtres. Comme elle est de bon conseil, on vient la consulter et elle ramène souvent ainsi la concorde dans les familles. Le pape Clément VII, apprenant ses réussites, lui demanda de venir catéchiser les fillettes romaines. Mais elle trouva de bonnes raisons pour se dérober à cette demande. En 1535, alors qu’elle s’est retirée en ermite dans une cellule, elle a une vision qui l’incite à se consacrer à l’éducation de la jeunesse. Elle fonde la Compagnie de sainte Ursule (placée sous le patronage de cette vierge martyre), les Ursulines, destinée à des femmes qui désirent vivre en vierges consacrées tout en restant dans le monde. Quand elle meurt, elle leur laisse un admirable testament spirituel, fondé sur l’abandon à Dieu et la contemplation, au milieu du monde. Elle fonda ainsi la première congrégation religieuse enseignante en Europe.

Reçois, Seigneur, chacune de mes pensées, paroles et actions et enfin tout ce que je possède en moi et hors de moi. Je dépose tout en offrande aux pieds de ta divine Majesté. Et je te prie, daigne le recevoir malgré mon indignité.

(Sainte Angèle Mérici – Règle n° 5)

En tout, soyez aimables ! Gardez-vous de vouloir obtenir par la force. En effet, Dieu donne à chaque être humain le libre arbitre. Le Seigneur ne veut faire violence à personne. Il propose seulement, il invite et conseille.

(Sainte Angèle Mérici, dans son testament)

Partager