Bureau de signalement
(décret épiscopal du 29 juin 2021, suite au motu proprio « Vos estis lux mundi » du 7 mai 2019)
Ce bureau reçoit les signalements relatifs à des clercs ou des religieux qui auraient commis ou dissimulé des actes d’abus sexuels à l’égard de mineurs ou de personnes vulnérables, ou encore à l’égard de toute autre personne par voie de contrainte.
Contacts : bureaudesignalement@catholique-metz.fr – Tél. 03 87 74 76 41
Une cellule d’écoute
Vous-même ou l’un de vos proches avez été victime d’actes de pédophilie commis par un prêtre ou un religieux. Face à ce drame, l’Église s’engage à vous accueillir, à vous écouter et à vous accompagner.
Mgr Vuillemin est à votre écoute. Il a mis en place une cellule d’écoute constituée de cinq hommes et femmes, volontaires et bénévoles, issus des domaines de l’éducation, de la justice, de la santé, de la psychologie.
Vous pouvez contacter cette cellule d’écoute :
- en écrivant par mail à : celluleecoute@catholique-metz.fr
- en adressant un courrier à l’évêché de Metz, 15 place Sainte-Glossinde, 57000 Metz
Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (INIRR)
Issue de la décision du 8 novembre 2021 prise en Assemblée plénière par la Conférence des évêques de France (CEF), l’inirr a pour objectif de porter le devoir de justice et de réparation à l’égard de victimes de violences sexuelles dans l’Église, quand elles étaient mineures.
Notre rôle : Résolument tournée vers les victimes, l’inirr met en œuvre, avec chaque personne victime qui en fera la demande, une démarche de reconnaissance et de réparation.
L’Église s’engage dans la lutte contre la pédophilie
« Les évêques de France, avec l’Église universelle et nos Papes récents, ont pris la mesure du fléau et de la souffrance que représente la pédophilie pour toute société. Depuis de longues années maintenant, ils s’appliquent à prévenir et signaler tout délit ou crime d’abus sexuels sur mineurs, commis notamment par des membres du clergé.
L’actualité récente nous a convaincus qu’il fallait aller plus loin, en accentuant la vigilance et en prenant davantage en compte les actes anciens, considérés comme prescrits ou n’ayant pas fait l’objet de plainte, dont les victimes continuent de souffrir durement.
Les normes de la justice étatique et canonique ont été récemment renforcées. Nous avons mis en place des instances nouvelles pour que tout pédophile fautif ne soit pas en état de récidiver dans une mission d’Église. Nous voulons aussi renforcer tout ce qui touche à la formation des éducateurs, animateurs et formateurs du clergé.
Par-dessus tout, les évêques ont pris la mesure des conséquences immenses de la pédophilie dans la vie personnelle, la psychologie et la vie spirituelle de ceux qui en ont été victimes. Nous percevons que le retentissement de ces actes reste une souffrance lancinante tout au long de la vie de chaque personne. Comment permettre de s’en relever, de sortir de la culpabilité, du ressentiment ou du désespoir parfois puissant que ces blessures ont causées ? Conscients que nous pouvons faire mieux et davantage, nous voulons mettre en place les moyens de l’écoute, du soutien, de l’accompagnement pour que les attentes et besoins de chaque victime puissent être entendues.
Cette attention envers les victimes est notre responsabilité d’évêque et nous ne nous y déroberons pas.«
Mgr Georges Pontier
président de la Conférence des évêques de France de 2013 à 2019
Le site lutter contre la pédophilie vous donne de nombreuses informations et éclairages.
Voir aussi le site Abus, que fait l’Eglise ?