Farébersviller : Journée mondiale du migrant et du réfugié

Samedi 24 septembre 2022, vingt-sept confirmands et confirmés des communautés de paroisses Notre-Dame des Peuples et Saint-Jean de la Neuwiese et les cinq accompagnateurs du groupe se sont retrouvés à Farébersviller à l’occasion de la Journée mondiale du migrant et du réfugié (JMMR).

Accompagnés de Josée, Santa, Marie-Thérèse, Myriam, Philippe, de l’abbé Serge Philippi et de Patricia Auger, coordinatrice de la pastorale des migrants sur l’archiprêtré de Freyming-Merlebach, les jeunes ont pu, dès leur arrivée, faire des jeux coopératifs en extérieur.

Les participants ont ensuite rejoint la salle sous l’église Sainte-Thérèse de Farébersviller-cité où Patricia Auger a fait une présentation de la pastorale des migrants et notamment des cours de FLE (français langue étrangère) qui seront mis en place sur la cité de Farébersviller en octobre.

Ils ont pu réfléchir sur la proposition faite pour la JMMR et la piste d’animation pour des jeunes et des adultes. L’occasion d’un brainstorming où les jeunes ont répondu à la question :  « Qu’est ce qui poussent les personnes à migrer ? » Leurs réponses : la faim, le surpeuplement, la guerre, le travail, le manque de liberté, les catastrophes naturelles, santé-médecine, l’éducation (se former), les crises économiques et politiques.

Ensuite,un photo-langage en lien avec la question du brainstorming leur a permis d’échanger. Une photo représentant le désert, avec la sécheresse et du sable à perte de vue, symobolisait pour Nathanaël la solitude, le vide dans la vie.

Emmy, Louise, Chiara, Marie et Julie avait choisi une photo avec mère Térésa qui porte un enfant. Pour elles, celle-ci montrait l’amour, celui que Mère Térésa portait aux enfants comme si elle était leur mère, elle qui a consacré toute sa vie au service des pauvres et des malades.

Élise? Dordita, Angelina, Thiméo et Camille avaient chois la photo d’un bébé fragile, de sa maman d’origine africaine et d’une soignante (le bébé a déjà des soins, matériel adapté, bien être du bébé, famille heureuse, joie, donner naissance dans les meilleures conditions, moins de risque, personnel médical bienveillant).

Pour Manuel, la photo de jeunes debout dans un hall de lycée représentait l’intégration cherchée par les migrants , récemment arrivés sur un territoire quelconque. Dans cette photo, c’est par le lycée, à travers des nouvelles connaissances et la possibilité échanger, que cette intégration devient possible.

La photo choisie par Clara, Lilou, Lara, Noa, Marion, Candice et Lanaé, celle d’un enfant blessé dans les bras de son père, évoquait la protection d’un père pour son fils mais aussi la peur, l’épuisement, la maladie, la souffrance, l’inquiétude, les blessures, la peine, la tristesse, la pitié, l’empathie.

Léna, Luna, Liliana et C. ont analysé une photo de personnes fuyant la guerre avec, au premier plan, un jeune garçon sans ses parents. Enfin, la dernière photo, représentant des personnes qui jouent dans l’eau a évoqué, à Giulia, Bastien, Emma et Lorraine, le soutien, l’entraide, l’amitié, la joie, le bonne humeur et le rassemblement fraternel

Les jeunes ont ensuite entendu le témoignage spontané d’Angelina, jeune confirmée de vingt ans, originaire d’Angola, qui vit en France depuis trois ans. Elle a dit ses difficultés lors de son arrivée au lycée mais qu’aujourd’hui tout va bien, qu’elle a de bons amis.

Avant de rejoindre l’église de Henriville pour la messe du soir, un goûter, offert, est venu clôturer la rencontre. Le dimanche matin, des jeunes étaient également présents à la messe à Seingbouse.

La carte-prière, réalisée pour la JMMR, a été lue avec tous les paroissiens présents lors de chacune des messes.

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