Haïti et Liban au coeur de la journée fraternelle des prêtres

Mardi 15 février 2022, à l’occasion de leur journée fraternelle, les prêtres du diocèse de Metz ont pu voyager en s’intéressant à la situation du Liban et d’Haïti, à partir des témoignages apportés par des prêtres haïtiens en mission en Moselle et par les interventions de M. Rami Adwan, ambassadeur du Liban en France, de Mgr Maroun Nasser Gemayel, évêque de l’éparchie Notre-Dame du Liban en France, et du docteur Khalifé Khalifé, co-fondateur du Comité franco-libanais et de Partenaires Santé-57.

Une trentaine de prêtres mosellans étaient présents autour de Mgr Vuillemin pour accueillir les prestigieux témoins de la terre du Liban et de celle d’Haïti. Mgr Pierre Raffin, évêque émérite de Metz, avait également fait le déplacement d’Alsace pour participer à cette journée de partage, lui qui vit un long compagnonnage avec le Liban.

Dans la matinée, les participants ont pu entendre un premier exposé de l’ambassadeur du Liban en France, décrivant la situation géopolitique, sociale et culturelle de son pays, marqué de multiples crises. À ce stade, le départ de nombreux chrétiens est une perte terrible pour son pays, car c’est par la présence chrétienne que l’identité du Liban comme pays démocratique peut être maintenue. Il a fait un vibrant plaidoyer pour que les institutions sanitaires et d’éducation soient soutenues pour sauver ce qui peut l’être encore au Liban.

Le docteur Khalifé Khalifé, élu mosellan et membre de la diaspora libanaise en France, a présenté son parcours et les différentes actions de soutien d’urgence fait au profit des écoles et hôpitaux du Liban, constatant que cela relève du soin palliatif.

Mgr Maroun Nasser Gemayel a voulu compléter la présentation en soulignant aussi les points positifs de la qualité de la solidarité vécue au Liban et à l’étranger par la diaspora et même dans toute la France. Il a souligné des difficultés vécues par l’Église maronite, sur place et dans le monde, avec l’extension du nombre de fidèles dispersés avec des langues variées. Dans ces pays d’accueil, les jeunes générations ne parlent plus l’arabe et ne peuvent plus participer au culte de leur pays d’origine.

L’après-midi, c’était au tour de l’abbé Fenel Boudeau, prêtre missionnaire originaire d’Haïti, d’évoquer la situation de son pays et de son Église.

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