Deux pèlerinages sous le signe de la rencontre

Du 24 au 28 octobre 2021, cinquante jeunes collégiens, avec leurs animateurs, et autant de lycéens, ont participé à deux pèlerinages à Paray-le-Monial et à Taizé. Au cœur de leur démarche, la même attention : vivre des rencontres fructueuses avec Dieu et avec d’autres jeunes.

Lucie, une lycéenne de seize ans, le dit d’emblée : elle est venue à Taizé « pour rencontrer du monde, pour la reconnexion particulière avec Dieu, à travers des chants magnifiques, et pour être avec des amis car on y rencontre des gens formidables ». L’essentiel du programme des cinq journées est donné : entre le voyage en bus, avec des jeunes venus de tout le diocèse, à travers les groupes de partages mélangés entre tous les francophones présents et les temps de prière ou de méditation de la parole de Dieu, Taizé est définitivement un lieu favorable aux rencontres et à la Rencontre. L’occasion de découvrir le visage d’une Église différente de ce qu’on voit en paroisse aussi comme l’explique Corentin, qui a « découvert le style des frères et surtout cet aspect de rencontre entre jeunes », mais aussi « la tranquillité et le calme pendant les temps de prière ».

À Paray-le-Monial, où les collégiens sont arrivés lundi pour quatre jours de pèlerinage, l’ambiance est plus aux jeux, qui permettent la découverte de sainte Marguerite-Marie Alacoque et de son message, mais aussi des autres jeunes. Entre les messes et temps de prière, quelques rencontres avec un prêtre des sanctuaires ou avec Mgr Vuillemin, qui accompagnait ce pèlerinage, ont aidé les jeunes à ancrer leur expérience de foi dans leur vie quotidienne. Les grands jeux sous le soleil de Bourgogne, préparés par l’équipe accompagnatrice, ont aidé les jeunes à se découvrir les uns les autres, au sein d’équipe pélé où les animateurs avaient mélangé les jeunes de différents archiprêtrés. Ainsi, Amandine, treize ans, qui venait dans le cadre de la préparation à la confirmation, a été marquée par la détermination de sainte Marguerite-Marie. Un exemple qu’elle veut reproduire dans sa vie, en s’inspirant de la pugnacité de la sainte…

Pour les animateurs, dans l’un comme dans l’autre des pèlerinages, cette dimension de la rencontre est essentielle, car elle permet de « partager et de s’enrichir des deux côtés » comme l’explique Jennifer, qui a accompagné des collégiens durant leur parcours de confirmation. Pour Marie-Agnès, qui vient depuis de nombreuses années à Taizé, l’enjeu de ce pèlerinage « ce sont ces moments de partage et de rencontres, d’amitié sur cette colline de Taizé (…) ». Pour cette animatrice d’un groupe de lycéens et d’après-confirmands, « c’est une bouée d’oxygène, car je sens que les jeunes ont besoin de notre témoignage à nous adultes mais nous aussi avons besoin de leur témoignage. C’est un partage qu’on fait ici à Taizé, il nous apporte énormément de choses à nous aussi adultes ».

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