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De nouvelles orientations pour le Service de la pastorale des familles

Un peu avant l’été 2017, à la demande de Mgr Lagleize, un groupe de travail s’est constitué afin de donner au Service diocésain de la pastorale des familles un nouvel élan. Après près d’une année de réflexion, ce groupe vient de présenter à notre évêque de nouvelles orientations. Église de Metz vous en présente les grandes lignes…

  1. La préparation au mariage ouvre à un « parcours qui durera toute la vie ». On veillera à la présenter comme une sorte « d’initiation au sacrement du mariage » (Amoris Laetitia n° 207) avec le souci d’y déployer à la fois une « pastorale du lien » (n°211) et « une annonce renouvelée du kérygme » (n°207). Cela passera par le témoignage d’expériences humaines et de foi de couples ainés et une proposition de chemins de foi et des sacrements de l’initiation chrétienne. On sera attentif à l’histoire de chaque couple et à sa demande de foi.

Cette mission n’est pas réservée aux seules équipes de préparation au mariage, c’est la mission de toutes les communautés chrétiennes. « La situation sociale complexe et les défis auxquels la famille est appelée à faire face exigent de toute la communauté chrétienne davantage d’efforts pour s’engager dans la préparation au mariage des futurs époux » (n°206). On veillera à une articulation renouvelée entre les unes et les autres.

  1. Les jeunes mariés sont fragiles et « doivent compléter le processus qui aurait dû avoir été réalisé durant le temps des fiançailles » (n°217). On encouragera toutes les initiatives visant à accompagner les premières années du mariage « pour enrichir et approfondir la décision consciente et libre de s’appartenir et de s’aimer jusqu’à la fin » (n°217).
  2. C’est l’Église toute entière, dans toutes ces composantes – familles chrétiennes (n°200), paroisses (« famille de familles » n°202), associations et mouvements familiaux, services… –, qui porte le souci de la pastorale des familles. Elle soutient les couples et les familles dans le déploiement de la grâce du sacrement de mariage, les aide à traverser les crises, et leur permet de peindre « le gris de l’espace public » avec« la couleur de la fraternité, de la sensibilité sociale, de la défense de ceux qui sont fragiles, de la foi lumineuse, de l’espérance active » (n°184). Dans cet esprit, « la pastorale familiale doit être fondamentalement missionnaire, en sortie, de proximité » (n°230). Des initiatives nouvelles devraient permettre une meilleure visibilité de cette dynamique missionnaire, avec le soutien de tous les partenaires concernés.
  3. « L’Église doit accompagner d’une manière attentionnée ses fils les plus fragiles, marqués par un amour blessé et égaré, en leur redonnant confiance et espérance (…). N’oublions pas que souvent la mission de l’Église ressemble à celle d’un hôpital de campagne » (n°291). La pastorale des familles porte le souci d’accueillir et d’accompagner avec bienveillance les personnes en situation de souffrance dans leur lien, les couples en difficultés, les conjoints isolés, mais aussi les enfants et les jeunes en besoin d’écoute… C’est la mission du Centre catholique de consultation et d’information familiale (CCIF) d’offrir un tel espace d’échange et d’information.

Elle sensibilisera aussi les communautés locales aux différentes formes de pauvreté qui affectent les familles, en particulier les familles monoparentales (n°252) et celles qui sont marquées par la maladie et le handicap, et encouragera les liens avec le Service diocésain de la Charité et le Service diocésain Santé-Handicap.

  1. « Il est particulièrement urgent de mettre en place un ministère dédié à ceux dont la relation conjugale s’est brisée» (n°238). « Un discernement particulier est indispensable pour accompagner pastoralement les personnes séparées, divorcées ou abandonnées » (n°242). « On encouragera les initiatives destinées à montrer à ces familles, que même en cas d’une nouvelle union, elles font partie de l’Église et qu’elles « ne sont pas excommuniées » » (n°243).

On formera les prêtres, les diacres et des laïcs sensibles à ces questions, afin d’accompagner les personnes intéressées dans un « itinéraire de discernement qui oriente ces fidèles à la prise de conscience de leur situation devant Dieu » (n°300) et les aide à « trouver les chemins possibles de réponse à Dieu et de croissance au milieu des limitations » (n°305).

C’est l’Église toute entière qui porte le souci de la pastorale des familles

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