Assomption : messe à la cathédrale et procession vers la place Saint-Jacques

Ce mercredi 15 août, les catholiques du monde entier fêteront l’Assomption de la Vierge Marie. À cette occasion, nous célèbrerons tout à la fois la mort, la résurrection glorieuse, l’entrée au ciel et le couronnement de la bienheureuse Vierge Marie.

L’Assomption est l’une des fêtes catholiques les plus populaires. Dans sa volonté de rénovation de l’Église, le concile Vatican II donne sa place au culte de la Vierge Marie dans un texte consacré à l’Église, Lumen Gentium, promulgué en 1964. Lors de la signature de ce texte, les Pères conciliaires ont déclaré : « Nous proclamons Marie Mère de l’Église, c’est-à-dire de tout le peuple de Dieu, aussi bien des fidèles que des pasteurs, qui l’appellent Mère très aimante ».

Mgr Jean-Christophe Lagleize, évêque de Metz, présidera une messe en la cathédrale Saint-Étienne à 10h. Dans l’après-midi, à partir de 15h, la traditionnelle procession vers la place Saint-Jacques partira de la cathédrale. Elle sera suivie de la célébration des vêpres pontificales.

Cette procession vers la place Saint-Jacques où se trouve la statue de Notre-Dame de Metz est une tradition messine depuis 1924.

Mgr Willibrord Benzler à l’origine de la statue de Notre-Dame de Metz

En 1918, au cours de la Première Guerre mondiale, une bombe française tombée dans le jardin de l’évêché blessa grièvement le domestique de de Mgr Benzler, évêque de Metz. Craignant que les affrontements opposant les armées françaises et allemandes transforment la ville en un second Verdun, Mgr Benzler fit le vœu d’y ériger une statue de la Vierge si Metz était épargnée. La statue fut inaugurée le 15 août 1924 par son successeur Mgr Pelt (Mgr Benzler ayant dû, au grand regret des Mosellans, donner sa démission en 1919, dans un contexte nationaliste, au cœur de la République laïque de Clémenceau). On avait choisi la place Saint-Jacques parce qu’elle se trouvait au centre de la ville et proche de la cathédrale. La statue fut bénite par Mgr Pelt, en présence de Mgr Ruch, évêque de Strasbourg et de Mgr Foucault, évêque de Saint-Dié, après un discours de Mgr du Bois Jagu de la Villerabel, archevêque de Rouen, primat de Normandie. La colonne d’ordre ionique en pierre fine de Jaumont, mesurant 8m de hauteur, est l’œuvre de Max Braemer ; la statue en bronze d’une hauteur de 1m90 est l’œuvre du sculpteur Jacques Martin.

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