« Église de Metz » : retour sur 60 ans d’histoire(s)

Le 1er janvier 1961, la revue Église de Metz publiait son premier numéro. Durant soixante ans, grâce au travail sérieux et appliqué des différents responsables de la publication et de nombreux contributeurs, elle connaîtra diverses évolutions aussi bien en terme de forme que de fond. Les 744 numéros édités à ce jour sont en tout cas le reflet des soixante dernières années de notre diocèse

Pour trouver une première trace d’Église de Metz, il faut consulter la dernière page du numéro de décembre 1960 de la Revue ecclésiastique de Metz. Même si le nom de la future revue diocésaine n’est pas cité, on peut y lire : « La Revue ecclésiastique, pour répondre au désir exprimé par la totalité des prêtres, paraîtra tous les quinze jours à partir du 1er janvier 1961. Cette mesure double donc le prix de l’abonnement. De nombreux confrères ont également demandé que la revue Saint-Chrodegang fusionne avec la Revue ecclésiastique. Cette fusion sera réalisée également à partir du 1er janvier 1961. Ces deux opérations font monter l’abonnement à 23 nouveaux francs. »

Le 1er janvier 1961, les abonnés découvrent une nouvelle revue avec une couverture en couleur intitulée Église de Metz, avec le sous-titre : « Revue d’information pastorale et doctrinale. Bulletin officiel de l’évêché de Metz. 20 numéros par an. » Comme le souligne l’abbé Pierre L’Huillier dans son récent ouvrage consacré à Mgr Paul-Joseph Schmitt (Éditions des Paraiges, 2020), « la Revue ecclésiastique ne change pas seulement de titre en adoptant celui d’Église de Metz encore en vigueur de nos jours, mais le fond et la forme collent aux réalités pastorales dont MM. Roger Klaine, responsable de la parution, Paul Maire, Albert Hari et tant d’autres sont assurément les fers de lance. Pensez donc ! De la couleur, des photos, de l’actualité ! Et chaque quinze jours, s’il vous plaît ! »

Un instrument pour la pastorale

Le premier numéro débute par le mot d’introduction de Mgr Paul-Joseph Schmitt, alors évêque de Metz depuis vingt-six mois : « Voici donc le premier numéro de la Revue ecclésiastique rénovée. En 70 ans d’âge, sa devancière n’avait changé ni de présentation, ni de périodicité. Fidèle au programme tracé par ses initiateurs, elle fut pendant près de trois quarts de siècle, un instrument d’étude de première valeur au service du clergé. Qu’ils soient tous remerciés, les vivants et les morts, qui en portèrent la responsabilité (…) Qu’ils se rassurent : leur œuvre sera continuée avec fidélité. Celle-ci, en effet, n’est pas immobilisme. La vraie transition est vivante et féconde. Des adaptations s’imposaient. Tout le monde en convenait, les rédacteurs les premiers. Une équipe a préparé la mue. Puisse la stabilité de leurs devanciers leur servir de modèle en même temps que leur discrétion. La nouvelle revue paraîtra tous les quinze jours. Elle pourra ainsi suivre de plus près l’actualité et diffuser, en temps opportun, les consignes pastorales de votre évêque et de ses collaborateurs. Elle apportera surtout, plus souvent, au clergé mosellan des articles substantiels, courts et facilement assimilables. Elle entend, en effet, être essentiellement un organe d’action diocésaine, en vue de rendre toujours plus féconde la « pastorale d’ensemble« . »

Pour rendre ce service aux 800 prêtres diocésains, à la centaine de séminaristes, aux conseils de fabrique et aux communautés religieuses de Moselle, c’est l’abbé Roger Klaine, directeur adjoint des Œuvres, qui est nommé responsable de l’équipe de rédaction. Juste après le mot d’introduction de Mgr Schmitt, l’abbé Klaine apporte quelques précisions dans sa « préface pour une nouvelle série ». Les objectifs d’Église de Metz sont ainsi précisés : « La nouvelle équipe de rédaction avait reçu une consigne : « la revue doit être pour tous un instrument de pastorale ». Le nouveau style de la revue n’est pas dû à leur unique intervention. Il est la somme des suggestions, désirs, remarques de quelques 700 prêtres du diocèse. Le format légèrement agrandi de la revue et l’ajout de photos donne une impression plus aérée. Pour que la revue puisse servir aux laïcs engagés dans nos œuvres et mouvements, il est normal qu’ils soient associés à la réflexion pastorale. L’aspect pastoral de l’ancienne revue sera ainsi amplifiée. La revue restera locale dans son inspiration comme dans ses buts. Ce sont nos expériences et nos recherchent qui trouveront écho dans ses pages. Nous dirons d’abord « ce qui se fait chez nous ». Au sommaire : informations officielles, enseignement du Pape et des évêques, éléments de réflexion doctrinale à partir d’un problème pastoral, thèmes de méditation, recensions. Enfin et peut-être surtout, la revue voudrait être un trait d’union entre les prêtres et peut-être bientôt les responsables laïcs. Nous ne nous connaissons pas assez. La revue voudrait aider à une mise en commun de nos expériences, nos réussites, nos échecs. »

Un accueil chaleureux

Dès le second numéro, le 15 janvier 1961, dans un climat très enthousiaste, la revue publie, en français et en allemand, la lettre pastorale de Mgr Schmitt L’Église à l’heure du Concile, afin de permettre aux catholiques de Moselle de se préparer au concile Vatican II qui approche. Dans le même temps, la presse fait un accueil chaleureux à la nouvelle revue. Un article du journal la Croix est intitulé « Un exemple à suivre : Église de Metz« . « Après l’Aquitaine de Bordeaux, nous voulons saluer ici Église de Metz dont le premier numéro vient de paraître. Présenté de façon artistique, sous une couverture en couleur, avec une grande variété de rubriques judicieusement réparties, typographiquement variées et parfaitement illustrées, le fascicule attire l’œil et sollicite spontanément la lecture. Voilà un parfait instrument de travail apostolique et pastoral, non seulement pour le clergé, mais pour chaque militant. Bravo, Metz ! » Un courrier abondant arrive aussi chaque jour au 13 rue Sainte-Glossinde pour remercier la nouvelle équipe de rédaction. Parmi les 150 maisons religieuses qui s’abonnent au cours des premiers mois, la supérieure du Carmel de Plappeville écrit : « Merci d’avoir voulu que cette revue soit l’affaire de tous. Nous-mêmes carmélites, nous nous sentons à l’aise dans votre « Église de Metz ». »

À la fin de l’année 1961, Mgr Schmitt se félicite de l’excellent accueil reçu par la revue : « Ce qui est bon dans la formule nouvelle, c’est qu’elle est le fruit du travail de nombreux confrères. Tous les horizons de l’action apostolique et toutes les régions du diocèse se retrouvent pour élaborer les articles. Église de Metz doit devenir le carrefour de nos expériences et le moyen de coordination de notre pastorale. Aussi, je voudrais qu’au cours de l’année qui vient, grâce à l’action du clergé, les responsables laïcs de nos mouvements et œuvres s’y abonnent de plus en plus nombreux. Progressivement, ils devront aussi collaborer à la rédaction. Il faut que là aussi, clercs et laïcs responsables se retrouvent dans la prise en charge de l’édification du Royaume de Dieu. »

Dans le premier numéro de l’année 1962, Roger Klaine revient sur la première année et évoque l’avenir : « « L’enfant bleu », comme on avait surnommé la nouvelle revue à sa naissance, ne va pas trop mal. Il a grandi, a pris de la couleur et un peu de poids. Malgré les interrogations de départ, presque tout le monde est satisfait de la nouvelle formule. Cependant, pour répondre aux critiques, de premiers ajustements ont été effectués : des articles plus longs tout en respectant la limite de trois pages, l’ajout d’une rubrique « L’Église au jour le jour » qui donne un titre descriptif des interventions du Saint-Siège et leurs références, davantage de textes des Pères de l’Église. D’autres ajustements restent encore à faire : les nouvelles du diocèse sont trop peu nombreuses. »

Concernant les finances, la situation n’est pas brillante mais elle s’améliore. En un an, les abonnements ont presque doublé. « C’est un signe de vitalité », souligne l’abbé Klaine. Ainsi, grâce à des comptes rendus élogieux de la presse nationale, on s’abonne d’autres départements et même de l’étranger : Allemagne, Pays-Bas, Suisse, Italie, Espagne, Angleterre, Canada, etc. Tous les prêtres du diocèse se sont abonnés et 90% des communautés religieuses. Le nombre des abonnements des responsables laïcs est passé en un an de 3 à 141. « Ils veulent non seulement agir mais aussi réfléchir avec leurs prêtres. On sent qu’un laïcat réellement conscient de ses responsabilités veut profiter de la revue pour entrer davantage dans une pastorale commune dirigée par le Pasteur du diocèse », précise l’abbé Klaine. Ainsi, le responsable de la revue affirme que dès janvier 1962, les responsables laïcs vont écrire dans le bulletin diocésain afin de répondre au souhait de Mgr Schmitt qui affirmait à cette époque : « Notre Église mosellane sera bancale si elle est cléricale. » La promesse sera tenue puisque dès janvier 1962, un texte de Roger Briesch, militant ouvrier chrétien, intitulé Les conditions du travail industriel, sera publié.

Dans l’élan du concile Vatican II…

Rapidement, la revue se met à l’heure du concile Vatican II : le 16 février 1962, un supplément de 36 pages, L’Église de Metz à l’heure du Concile, est proposé. À partir d’octobre 1962, un envoyé spécial donne des nouvelles régulières du Concile qui a débuté à Rome. Une lettre pastorale Nos paroisses à l’heure du Concile est aussi publiée avec le numéro du 1er février 1963.

Après deux ans d’existence, Église de Metz est sur la bonne voie puisque 800 nouveaux abonnements ont été comptabilisés. Dès les premiers numéros de l’année 1963, les numéros passent de vingt à trente pages. Un soin supplémentaire est apporté à la présentation. Une fois de plus, la revue reçoit les éloges de la presse parisienne : « Église de Metz présente une formule qui nous paraît remarquable et à travers laquelle on sent le souci de l’évêque de voir son Église porter un témoignage, une pensée, une animation, et éveiller une coordination » (Centrale technique d’information parisienne). En effet, la revue arrive alors parfaitement à apporter une réflexion théologique et pastorale qui réponde aux questions que se posent les catholiques de Moselle dans une société en pleine mutation.

Le 1er septembre 1963, sous la responsabilité de l’abbé Paul Maire, le numéro est consacré entièrement au thème : Le fer, les hommes et l’Église. Les problèmes de la sidérurgie mosellane. Exigences sociales – Approches pastorales. Quinze jours plus tard, alors que s’ouvre la deuxième session du Concile, Mgr Schmitt rend hommage dans la revue à Robert Schuman, l’artisan de paix, décédé le 4 septembre 1963.

À la fin de l’année 1963, le prix de revient d’Église de Metz a augmenté de 33% en un an. La direction s’interroge : « Que faire ? Quatre possibilités : trouver de nombreux nouveaux abonnés, augmenter le prix de l’abonnement, réduire le nombre de pages ou alors intégrer de la publicité. » En janvier 1964, l’équipe de rédaction se félicite d’avoir enregistré 150 nouveaux abonnements.

En ce début d’année 1964, déjà le Concile commence à porter ses fruits. En témoignent la lettre pastorale Pour un renouveau de la liturgie publiée, dans le numéro du 1er février 1964, sous la responsabilité de l’ensemble des évêques de France, ou encore le numéro spécial du 16 mars 1964 intitulé Le pro-synode diocésain à l’heure du Concile. On sent bien que nous sommes alors à un tournant décisif de la vie de l’Église. On peut ainsi lire dans le numéro du 16 juin 1964 consacré à la session diocésaine sur les vocations sacerdotales : « Le prêtre, à l’heure du Concile, doit répondre à une double exigence : il doit être l’homme de la mission et il doit être l’homme du dialogue. C’est pourquoi nous devons jeter sur le prêtre un regard nouveau. »

Le 1er décembre 1964, un numéro spécial nouvelle liturgie est consacré à la réforme liturgique et à son application dans le diocèse à partir du 1er janvier 1965, une année jubilaire pour notre diocèse à l’occasion du Douzième centenaire de saint Chrodegang, à l’heure de Vatican II (titre du numéro spécial du 16 mai 1965).

Le 1er janvier 1966, Église de Metz a cinq ans. La revue adopte une nouvelle couverture. Et Roger Klaine de préciser : « Dès le n°1 de janvier commencera une série nouvelle que nous voudrions plus simple, plus alerte, plus près encore de la vie quotidienne, de la vie de l’Église et du Dieu vivant. » À partir de cette date et durant toute l’année, suite à la clôture de Vatican II, Mgr Schmitt proposera un texte dans une rubrique « Un Concile pour notre temps ». Le 1er mai 1966, à l’occasion des fêtes jubilaires qui marquent les 1 200 ans de la mort de saint Chrodegang, Église de Metz annonce le retour de la revue Saint-Chrodegang.

Le tournant de 1968

Le 1er janvier 1967, l’abbé Pierre Schontz devient le nouveau responsable de la revue diocésaine. Il s’agit d’un nouveau départ. Après avoir chaleureusement remercié l’abbé Klaine pour son travail, Mgr Schmitt affirme que « grâce à la collaboration durant six ans d’une centaine de prêtres, de religieux et de laïcs, Église de Metz est devenue le vivant porte-parole de tous les acteurs de la pastorale d’ensemble du diocèse. » Sous la direction de Pierre Schontz, il sera décidé, à partir du 1er janvier 1968, d’envoyer la revue gratuitement à « tous les prêtres originaires du diocèse qui consacrent leur vie au service des missions lointaines, gage de notre amitié fraternelle ». Une décision toujours en vigueur en 2021…

Dès le début de l’année 1968, on sent que l’Église et la société vont vivre une année particulière et que nous sommes encore une fois à un tournant. Le numéro spécial vocations du 16 février 1968 affirme que « les décisions à prendre vont être d’une importance capitale pour l’avenir du diocèse ». Même son de cloche le 1er mars 1968 dans le numéro spécial Pro-synode, « qui devra définir les lignes maîtresses d’une pastorale des vocations sacerdotales dans le diocèse ». Le 16 avril 1968, Église de Metz consacre un numéro spécial de 52 pages à La vie religieuse d’aujourd’hui et de demain. Enfin, alors que les événements de mai 1968 ont secoué la France, la revue revient largement sur le rassemblement Lorraine 68 organisé par la JOC le 9 juin et qui rassembla environ 10 000 jeunes ouvriers à Metz.

Le 1er janvier 1969, l’abbé René Geoffroy est nommé responsable de la revue dont le secrétariat est transféré au 2 rempart Saint-Thiebault. En plus d’une nouvelle couverture et d’une nouvelle présentation (avec des photos plus grandes notamment), un nouveau format (17,5 x 20 cm) est adopté. Il sera d’actualité jusqu’en décembre 2015 et permettra « une mise en page plus variée, plus aérée, plus moderne », selon le nouveau directeur. Autre nouveauté : la création des rubriques « L’actualité de A à Z » (constituée de brèves) et « Correspondance ». « Bulletin d’information pastorale et doctrinale, cette revue doit être également un carrefour de recherches et d’opinions, un instrument de dialogue, un lien fraternel entre prêtres, religieuses et laïcs », souligne l’abbé Geoffroy. Enfin, le nouveau procédé d’impression « offset », qui nécessite un temps plus long de travail et de mise en page, permet une qualité meilleure de l’impression.

Si la période est compliquée pour les prêtres de Moselle (cf. numéro du 16 mars 1969, Prêtres de Moselle : quelle crise ?), elle l’est également pour Église de Metz. Le 16 décembre 1969, Mgr Schmitt écrit : « Comme tant d’autres publications, Église de Metz est aux prises avec de sérieuses difficultés financières. Rien d’étonnant à cela. Le prix d’abonnement (23 F), calculé au plus juste il y a dix ans, ne correspond plus du tout aux prix de revient actuels. En ces temps difficiles, il ne paraît guère possible d’augmenter le tarif de l’abonnement actuel. Reste une solution : diminuer les frais. Outre d’autres compressions, Église de Metz se propose de réduire à douze le nombre de ses numéros. »

Le 1er janvier 1970, la revue devient donc mensuelle. Un conseil de rédaction est formé autour de l’abbé Gilbert Duchêne, vicaire général chargé de la préparation du synode diocésain de 1970, et de l’abbé Paul Minni, chancelier et nouveau responsable de la revue. Ce dernier explique alors : « Des motifs d’ordre financier nous obligent à opter, momentanément nous l’espérons, pour une présentation plus dépouillée, sans pour autant diminuer la valeur du contenu. Nous essayerons dans les mois à venir, de faire d’Église de Metz, un peu à l’image du journal télévisé, comme une table de rédaction à partir de laquelle les responsables et d’autres personnes compétentes pourront s’adresser à vous dans les divers domaines de la vie diocésaine : préparation du synode, vie et ministère des prêtres, apostolat des laïcs, vie religieuse, catéchèse, liturgie, vocations, enseignement, missions, œcuménisme… afin de donner une image fidèle et complète de la vie de l’Église qui est à Metz. » Si la nouvelle présentation est sobre et soignée, les photos ont totalement disparu. À noter, une nouvelle rubrique avec des témoignages de missionnaires. L’annulation du synode diocésain va par contre annuler certains projets de la revue.

Une période de crises

En janvier 1972, alors que l’administration de la revue déménage au 15 place Sainte-Glossinde et que le prix de l’abonnement est porté à 25 francs, Église de Metz revient sur l’ordination épiscopale de Mgr Duchêne, nouvelle évêque auxiliaire. Quelques mois plus tard, elle traite largement des Semaines sociales de France qui se déroulent à Metz, du 4 au 9 septembre 1972, autour du thème Couples et familles dans la société aujourd’hui.

L’année 1973 voit la première édition du Carême à Domicile, alors appelé Carême 1973 – Retraite à Domicile. Il s’agit en fait du numéro de février 1973 d’Église de Metz rédigé par l’équipe diocésaine de pastorale catéchétique. Face au succès rencontré (6 000 personnes y participent en Moselle en 1973), l’expérience est renouvelée. Elle est toujours en cours d’ailleurs, puisque le 49e numéro vient de paraître en 2021 !

Au cours de cette même année 1973, pour la première fois, les numéros de juillet et août fusionnent. Il y aura à présent onze numéros par an. À la fin de l’année, l’équipe de rédaction « regrette le manque de témoignages de la base, surtout en ce qui concerne l’action catholique. Trop réduit également l’apport doctrinal sur les questions d’actualité ». Les exposés sont aussi un peu trop théoriques. L’enthousiasme des débuts est un peu retombé…

En avril 1975, la revue consacre son numéro à la crise des vocations. Une s’agit en fait d’une première réflexion sur la responsabilité de tous les chrétiens dans une « Église toute entière ministérielle » : la question du diaconat, la participation des laïcs à toute la vie de l’Église… On y trouve également des statistiques réalisées par l’abbé Gabriel Normand qui interpellent : de 747 prêtres diocésains en 1975, on pourrait passer à 350 prêtres en 2000 (dans l’hypothèse de cinq ordinations par an). Pour la première fois, on évoque également les assemblées dominicales sans prêtre qui existent déjà dans certains diocèses de la « France de l’intérieur ». Le mois suivant, en mai 1975, la revue propose une large réflexion de l’abbé Joseph Penrad : Aube ou crépuscule du séminaire.

Le climat morose, amplifié par la grave crise industrielle qui touche la Lorraine, se ressent particulièrement dans le numéro de septembre 1975 qui revient sur le pèlerinage diocésain à Rome dans le cadre de l’Année sainte. L’article principal est intitulé : Ombres et lumières, joies et peines. Il est également perceptible dans l’éditorial de janvier 1976 de Mgr Schmitt : « Les chrétiens ont des raisons bien particulières d’êtres ébranlés. Ils avaient mis un tel espoir dans le Concile que la situation actuelle les trouve désarçonnés. Au lieu du renouveau escompté, les voici confrontés à la tempête. La baisse de la pratique religieuse, la chute des vocations sacerdotales, les difficultés nouvelles de croire sont pour eux autant de sujets d’angoisse. »

Le 1er janvier 1976, l’abbé Jean Spir, nouveau chancelier, remplace à la direction de la revue Paul Minni, nommé vicaire général. Dans les années qui suivent, on s’approche des 40 pages par numéros. Des textes bibliques du chanoine Pierre Schwenk font notamment leur apparition tous les mois. Plusieurs suppléments seront aussi proposés : Risques et chances de l’Enseignement religieux aujourd’hui (décembre 1976, 167 pages) mais aussi Pour mieux célébrer en Église (janvier 1977, 136 pages). Mgr Schmitt demande également qu’un supplément soit proposé, en février 1977, suite à sa visite pastorale de l’archidiaconé de Sarrebourg Château-Salins : « Le souhait a souvent été émis que notre revue se fasse davantage l’écho de la vie du diocèse. En y publiant ce rapport, je forme le vœu qu’il stimule un grand nombre de prêtres et d’autres fidèles à participer plus activement à la vie de notre Église diocésaine. »

Une Église qui mise sur les jeunes

Alors que Noël 1977 est placé « sous le signe du chômage, des mutations, des licenciements et de la peur », selon le message de Mgr Schmitt, les numéros d’Église de Metz des années suivantes vont montrer un diocèse qui réagit après une période de stupeur et d’abattement. Une Église qui a foi dans l’avenir et dans ses jeunes, dans l’élan de la nomination du pape Jean-Paul II qui bénéficie d’une large présentation dans le numéro de novembre 1978.

En 1978, le prix de l’abonnement, qui comprend onze numéros + le Carême à Domicile est fixé à 40 francs. Dans les années qui suivent, en raison de l’inflation galopante de l’époque, le prix va subir une hausse chaque année, passant de 50 francs en 1979 à 125 francs en 1987.

Au cours de l’entrée dans la décennie 1980, un mot est sur toutes les lèvres : résiste… Et le diocèse va prouver qu’il existe. Église de Metz propose dès son numéro de janvier 1980 une nouvelle présentation : taille de police plus grande, titres plus gros, ajouts de têtes de chapitre en haut de page, articles sur deux colonnes… Alors que Jean-Paul II est en France, le numéro de février 1980 présente le XVIIe centenaire de l’arrivée à Metz de saint Clément. « À l’heure où tant de chrétiens s’interrogent sur la signification de leur foi dans le monde contemporain, cette célébration offre à notre Église diocésaine est à chacun de ses communautés, l’occasion d’un retour aux sources de la foi à Metz et au pays de la Moselle », affirme Mgr Schmitt. Quelques mois plus tard, le diocèse, à travers notamment sa revue de juillet/août 1980, célèbre aussi le XVe centenaire de la naissance de saint Benoît.

Au cœur de ces années 1980, deux thèmes reviennent régulièrement : celui de la construction européenne (particulièrement en novembre 1980 et septembre 1984) et surtout celui des jeunes. En février 1981, la revue publie la lettre intitulée Jeunes, mes amis que Mgr Schmitt a prononcé devant 3 000 jeunes de 14 à 25 ans lors de l’ouverture des célébrations diocésaines en l’honneur de saint Clément. En octobre 1982, Église de Metz publie aussi le message Objectifs 1983 adressé aux 1 400 pèlerins du pèlerinage à Notre-Dame de Sion dans lequel la foi des jeunes et l’éveil des vocations sont les objectifs principaux. Enfin, un autre numéro (celui de mai 1984) est très largement consacré à la rencontre diocésaine des jeunes des 5 et 6 mai 1984 qui rassemblera des milliers de jeunes à Metz.

L’année 1984 voit aussi le retour d’une couverture couleur. À partir de cette date, elle changera chaque année. De 1985 à 1992, il s’agira de couvertures hautes en couleurs, joliment poétiques, à partir de dessins de Véronique Petit.

En octobre 1985, la revue publie un rapport d’une soixantaine de pages intitulé Notre Église diocésaine aujourd’hui… demain. Il est signé par trois jeunes prêtres : les abbés Marc Stenger, Antoine Sondag et Robert Scholtus. En effet, fin 1984, vingt-cinq après sa nomination, Mgr Schmitt a demandé aux trois jeunes prêtres une mission à la fois d’enquête, d’évaluation et de propositions autour de trois thèmes : l’Église et les 16-25 ans ; L’Église et le monde de l’incroyance ; Une Église fermant d’Évangile dans la société. Parmi les nombreuses initiatives qui seront mises en place suite à ce rapport, citons notamment le Carême à Domicile des jeunes, qui sera proposé de 1986 à 1996.

Le numéro d’octobre 1987 marque un nouveau tournant pour notre diocèse, puisqu’il annonce à la fois le décès de Mgr Schmitt et présente son successeur, Mgr Pierre Raffin. Le numéro suivant revient sur l’ordination de Mgr Raffin (avec des photos du Républicain Lorrain) et rend hommage à Mgr Schmitt. Le premier éditorial du nouvel évêque est publié dans le numéro de décembre 1987, quelques jours après l’annonce de la béatification du frère Arnould : « Laissez-moi tout d’abord vous dire ma joie d’inaugurer mon épiscopat par la béatification d’un fils du diocèse. »

Dans son numéro de janvier 1988, Église de Metz annonce la création prochaine d’une radio chrétienne diocésaine à Metz : Radio Jerico. Le diocèse se diversifie en terme de médias à cette époque puisque depuis quelques temps, il s’est également lancé dans l’aventure du Minitel. La revue n’est plus toute seule… et Internet n’est pas encore là.

En novembre 1988, revue revient évidemment longuement sur la visite historique de Jean-Paul II à Metz. Pour la première fois de nombreuses photos couleurs sont publiées. À partir de 1989, l’abbé Gérard Sindt, bibliste, collabore à la revue à travers une rubrique « Lire l’Évangile ». C’est sœur Marie-Adang qui lui succèdera à partir de 1992. De son côté, l’abbé Marc Stenger rédige durant cette période de nombreux articles concernant la pastorale des jeunes. En février 1990, la rubrique « Agenda diocésain » est créée : « Notre objectif est triple : valoriser les initiatives des paroisses, mouvements et services ; améliorer la communication au sein de l’Église de Moselle ; attirer l’attention des journalistes et des informateurs sur la vie concrète des chrétiens de Moselle. Mais ce modeste outil d’information n’aura de chance d’être efficace que si tous les responsables d’Église à travers tout le département prennent l’habitude de communiquer les informations concernant le secteur d’activité dont il a la charge », précise l’équipe de rédaction.

En octobre 1990, un numéro de 52 pages, Vingt-cinq après : relire le Concile, est imprimé. À travers les lettres pastorales de Mgr Raffin, de nouvelles thématiques d’actualité sont également abordées en ce début des années 1990 : Les sectes ou nouveaux mouvements religieux, un défi pastoral pour notre Église diocésaine (mars 1992, 50 pages) ; Visages de l’islam et regard chrétien. Jalon pour le dialogue islamo-chrétien en Moselle (février 1993, 40 pages).

Préparation de l’Église du XXIe siècle

Directeur de la revue depuis 1976, Mgr Spir, qui part à la retraite, passe le relais, à la rentrée 1992, à l’abbé André Dukiel, secrétaire particulier de Mgr Raffin. Dès son arrivée, l’abbé Dukiel, accompagné de l’abbé Jean-Louis Bouvret, adjoint à la revue, va moderniser Église de Metz : les textes sont plus aérés et plus courts, une rubrique « Vie du diocèse » propose des articles d’actualité, des reportages et des interviews sont réalisés par la rédaction. Les photos, affiches et pictogrammes, qui se multiplient tout au long des 48 pages mensuelles, prouvent que nous passons de plus en plus d’une société de l’écrit à une société de l’image. Dans le numéro d’octobre 1992, l’abbé Dukiel écrit : « À une époque où la vitalité d’une communauté ou d’une institution peut se mesurer à partir de la qualité de ses organes d’information et de communication, la nouvelle équipe d’Église de Metz aura à cœur de poursuivre tout le travail accompli par Mgr Spir avec le même souci que le sien : enraciner notre revue dans la vie du diocèse en restant attentif à tout ce qui se construit dans nos paroisses, nos établissements scolaires, nos mouvements, et l’ouvrir en même temps aux dimensions et aux appels de l’Église universelle. »

En 1993, la couverture est une photo aérienne en couleur de la cathédrale avec la ville de Metz en fond. Chaque mois, une seconde photo, plus petite et en noir et blanc, s’ajoute. « Elle souligne un aspect de l’actualité sur lequel nous voudrons insister », précise André Dukiel. Elle reflète aussi le « désir d’informer avec plus de justesse et de rapidité, de vous éclairer sur le plus grand nombre de sujets d’actualité », indique l’équipe de rédaction composée par le trio André Dukiel, Jean-Louis Bouvret et Jacques Lallement.

Le numéro d’octobre 1994 revient sur l’inauguration de la Maison diocésaine à Metz. Les numéros suivants comprendront alors une rubrique « Mouvements » avec chaque mois la présentation d’un mouvement siégeant dans la nouvelle Maison diocésaine.

En 1995, Église de Metz passe à la bichromie et une graphiste est embauchée par l’évêché pour gérer directement la mise en page de la revue. À partir de cette année-là et jusqu’en 2009, la revue Saint-Chrodegang est également intégrée tous les trimestres à Église de Metz, en encart central. Alors qu’un hommage est rendu à Mgr Spir suite à son décès (avril 1995), l’abbé Jean-Louis Bouvret devient quelque mois plus tard, à partir de la rentrée 1995, responsable de la revue.

En avril 1997, Église de Metz annonce pour la première fois la préparation d’un projet pastoral diocésain (PPD) pour faire entrer l’Église diocésaine dans le XXIe siècle. Ainsi, durant trois années, la revue consacrera de nombreux articles à la préparation de ce projet pastoral. La revue publie également en septembre 1998 la lettre pastorale de Mgr Raffin intitulée Proposer le ministère presbytéral aux jeunes de Moselle. À partir de janvier 2000, une rubrique « Jubilé 2000 » est introduite. Le numéro d’octobre 2002 propose un encart central « Relecture de vie » consacré à la dixième orientation du PPD, « la plus importante de tous », selon Mgr Raffin. « Pour que les orientations diocésaines soient mises en œuvre dans un authentique esprit évangélique, les catholiques de Moselle auront à cœur de relire leur vie quotidienne et leurs engagements à la lumière de la Parole de Dieu. »

Durant cette période, au cours de laquelle le prix de l’abonnement passe de 220 francs à 35€, Église de Metz revient aussi largement sur le bicentenaire du Concordat (septembre 2001) et sur l’inauguration du séminaire interdiocésain de Lorraine à Metz (novembre 2002). L’année 2004 verra l’apparition d’une rubrique « Réflexion ». Au cours de cette même année, la revue évoque beaucoup trois sujets : la question des vocations (à travers l’Année de l’Appel), l’Europe et Robert Schuman (le procès diocésain en vue de sa béatification est clôturé en mai 2004), ainsi que les questions d’actualité liées au thème de la laïcité.

Outil d’information mais aussi de formation

Le 1er janvier 2005, l’abbé Camille-Paul Cartucci est nommé rédacteur en chef de la revue. Le chanoine Bouvret continue à être associé à la rédaction, jusqu’à son décès en mars 2006. De 1991 à 2006, ce dernier aura tout particulièrement apporté à la revue la finesse littéraire de ses analyses, recensions et chroniques. Dans le numéro de janvier 2005, l’abbé Cartucci écrit : « Depuis Roger Klaine jusqu’à Jean-Louis Bouvret, une longue et belle lignée de rédacteurs et collaborateurs a travaillé corps et âme pour faire de cette publication une revue de haute tenue. Le nouveau comité éditorial souhaite poursuivre avec efficacité et enthousiasme une œuvre si bien conduite et jamais lasse de se donner, sémillante, de nouvelles lettres de noblesse. »

Sous la direction de l’abbé Cartucci, durant deux années, Église de Metz sera constitué de quatre parties immuables :
– Repères : avec des éléments de théologie et de recherche biblique ;
– Réflexion : approfondissement de certains thèmes d’actualité accompagnés de bibliographie ;
– Officiel : textes de l’évêque, annonces officielles et dates à retenir ;
– Pastorale : actualité des mouvements de l’apostolat des laïcs, des services et des paroisses.
Grâce à la qualité des réflexions apportées, la revue sera alors un outil d’information mais aussi et surtout de formation.

À partir du 1er janvier 2007, le Service diocésain de la Communication dirigé par Philippe Hiegel est chargé de la direction de la revue. C’est Virginie Giron qui anime le comité de rédaction durant sept ans. Le chanoine Paul Grostefan est nommé conseiller ecclésiastique. Le diacre Jean-Louis Paccoud rédigera chaque mois l’éditorial et l’abbé Joseph Stricher apportera ses compétences de bibliste pour les articles de réflexion. On peut ainsi lire dans le premier numéro de 2007 : « S’il est une institution qui doit évoluer avec son temps, c’est bien la presse sinon elle perd ses lecteurs. Une revue comme la nôtre a pour mission de mettre en lumière les multiples facettes de l’Église de Moselle, depuis les messages pastoraux de notre évêque, jusqu’aux diverses manifestations organisées par les fidèles pour exprimer leur foi commune en Jésus Christ, en passant par les réflexions spirituelles et théologiques de personnes assidues à étudier la Parole de Dieu et à discerner les signes des temps pour nous aider à voir plus clair dans ce monde qui bouge. »

À partir de la rentrée 2008 et le lancement dans le diocèse de la lecture continue de l’évangile de Marc, la revue se fait le relais de ce projet qui rencontre un succès exceptionnel en Moselle mais aussi dans de nombreux autres diocèses de France, de Belgique et de Suisse. Chaque mois, Église de Metz publie des articles de l’abbé Stricher, auteur de l’ouvrage, qui permettent d’accompagner les nombreux groupes de lecture. Des témoignages de groupes ainsi qu’une foire aux questions sont aussi introduits pour plus d’interactivité. Dans les années suivantes, la même démarche sera effectuée autour de la lecture de l’évangile de saint Luc (2009-2011), des Actes des Apôtres (2011-2013) et de l’évangile de saint Matthieu (2013-2014).

L’autre grand sujet évoqué régulièrement au cours de cette période est le travail diocésain effectué autour du Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France (2006). En juin 2008, sous la plume de l’abbé Jean-Christophe Meyer, la revue propose la synthèse de la commission diocésaine pour la mise en œuvre dans le diocèse de ce texte. À partir de décembre 2008, et jusqu’à la promulgation officielle du Projet global de catéchèse en octobre 2011, les lecteurs seront régulièrement informés des avancés et des enjeux du projet.

Durant l’année 2010, la revue couvre principalement trois grands événements : le forum diocésain du 6 mars 2010 au Palais des Congrès à Metz, autour du thème : Face aux mutations du monde, chrétien, dis-nous tes craintes et ton espérance ! ; les festivités, du 7 au 9 mai 2010 à Metz et Verdun, autour des 60 ans de la déclaration européenne de Robert Schuman ; la rencontre Ecclesia 57 des 9 et 10 octobre 2010 à la cathédrale et dans les paroisses de Moselle. Notons également, à cette époque, les premiers textes d’une longue série sur les questions liées à la bioéthique.

En mars 2011, à l’occasion du 100e anniversaire de la naissance de Mgr Schmitt, Église de Metz publie en exclusivité la synthèse d’une étude signée Annie Louvart et intitulée L’abbé Paul-Joseph Schmitt, futur évêque de Metz, et la Résistance à Tulle durant la Seconde Guerre mondiale.

En 2012 et 2013, lors des deux dernières années de l’épiscopat de Mgr Raffin, la revue se fait écho de l’ambiance grave et pesante de la période. Les mauvaises nouvelles s’accumulent au niveau diocésain : fermeture du collège de Bitche, important déficit financier, fermeture de l’Ermitage Saint-Jean, difficultés rencontrées par Radio Jerico et la basilique de Saint-Avold, etc.

Disciples-missionnaires

Le numéro d’octobre 2013 annonce la nomination du nouvel évêque de Metz, Mgr Jean-Christophe Lagleize. Celui de décembre 2013 revient sur l’installation du 103e évêque de Metz ; il est accompagné d’un supplément en couleur comprenant de grandes photos de célébration et de l’ensemble des textes officiels.

Un an plus tard, afin de permettre aux lecteurs de recevoir pleinement la première lettre pastorale de Mgr Lagleize Témoigner la joie de l’Évangile, le bulletin officiel revient longuement sur l’assemblée diocésaine du 4 octobre 2014 qui a réuni 1 200 fidèles à la cathédrale. Durant les huit mois suivants, Église de Metz proposera aussi des synthèses des quinze forums qui se sont déroulés lors de l’assemblée diocésaine.

Le 1er janvier 2015, Église de Metz abandonne la bichromie et passe (enfin) à la couleur. L’année suivante, suite à un sondage auprès des lecteurs et après les réflexions menées par le Service diocésain de la communication (dirigé depuis le 1er août 2015 par Marc Taillebois) et l’abbé Jean-Christophe Meyer, vicaire général, la revue évolue. En plus d’un nouveau format, elle adopte une nouvelle formule comprenant une dizaine de rubriques. Il s’agit de la formule actuelle.

Au cours de ces cinq dernières années, Église de Metz fera largement écho de la préparation, de la promulgation et de la mise en œuvre du projet diocésain Pour une Église de disciples-missionnaires. Mais aussi de l’ordination épiscopale de Mgr Jean-Vuillemin, nouvel évêque auxiliaire de Metz depuis février 2019. L’année jubilaire consacrée aux 800 ans de la cathédrale de Metz y trouve également une place de choix puisqu’une rubrique spéciale « Jubilé diocésain » est intégrée à la revue. La question de l’écologie revient également régulièrement, en lien avec l’encyclique du pape François Laudato Si’ parue en 2015.

Soixante années de publications, avec ses hauts et ses bas… en fidélité à l’histoire d’une Église diocésaine qui partage elle-même les soubresauts de l’histoire locale. L’année 2020, la dernière de ces six décennies, fut particulière, avec ses périodes de confinement. Malgré tout, même ce petit virus n’aura pas mis à terre votre revue, qui continue sa route. Avec vous et pour vous.

M. Erel

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