Le Conseil presbytéral continue son travail sur la formation permanente

Jeudi 17 octobre 2019, le Conseil presbytéral se réunissait pour la seconde fois cette année. Au menu de la session, une réflexion sur la formation permanente et différents points sur lesquels ce conseil avait commencé une réflexion à travers le travail de plusieurs commissions.

Après un temps de prière pour ouvrir la session, l’abbé Olivier Riboulot, vice-président du Conseil presbytéral, a rappelé le mois missionnaire extraordinaire, en soulignant la phrase du pape François : « le monde a besoin d’accueillir le don de Dieu ». Il faut parfois, expliquait-il, prendre de la distance avec ce que la société met en avant et s’engager à voir ce qui est beau dans le monde réel pour proposer la foi.

Après un temps de carrefours et de partages sur la manière dont les prêtres se forment, les remontées ont mis en évidence l’importance de l’autoformation (pour des groupes de réflexion, pour les homélies, pour des cours…). Dans ce domaine, à côté de quelques conférences, la lecture est également signalée comme lieu de formation important pour les prêtres. Il convient néanmoins de différencier les formations institutionnelles (diocésaines ou de mouvements, ou pour des services pastoraux particuliers) et les formations personnelles (l’autoformation, entre autres par les médias tels que RCF et KTO). La question de l’objectivité des sujets est cependant posée, chacun risquant, dans le cadre de l’autoformation, d’en rester à ses sujets de prédilection.

Les responsabilités diocésaines ou d’autres fonctions imposent de participer à certaines formations, ce qui est positif pour plusieurs prêtres. Les formations qu’ils donnent (cours, groupes de réflexion…) sont également un moyen pour eux de continuer à se former. Certaines propositions, telles que Pasteurs selon mon cœur ou Chemins d’humanité, ont été particulièrement appréciées.

Parmi les écueils soulevés, le temps disponible ou pris pour vivre cette formation. Mgr Lagleize rappelle que dans la ratio des séminaires, la formation continue est citée comme importante. Et il relève que chacun utilise des moyens divers pour se former. « On n’est pas dans un désert quand on voit ce que chacun fait » ajoutait-il.

Après la messe et le repas, Mme Téotola Uatini, assistante de l’abbé Dominique Thiry, empêché d’être présent, a présenté les dernières informations sur le jubilé des 800 ans de la cathédrale de Metz.

D’autres sujets, tel que l’accueil des cercueils dans les églises avant les funérailles, ou encore le tarif de l’offrandes pour les mariages et les funérailles, ont été débattus.

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