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BUHL-LORRAINE

Eglise Saint Gall

L’église actuelle qui avait été construite entre 1733 et 1736 mais avait nécessité de nouveaux travaux en 1743. Bientôt il apparut qu’elle était trop petite. Il fut donc décidé de l’agrandir vers l’année 1770 par le Curé de l’époque Mr Nicolas HESSE.

L’église, dédiée à Saint-Gall a été béni en 1770

Le clocher, se trouvait primitivement adjacent au mur latéral de l’église, du côté du presbytère, entre la deuxième et la troisième fenêtre. Le clocher fut considérablement abîmé par la foudre, et à la suite de cet accident on le fit disparaître pour donner plus d’espace au cimetière et les cloches furent déplacées.
Le clocher actuel date de 1802, le premier avait brûlé, touché par la foudre

Pendant la guerre de 1914-1918, l’église et son clocher furent gravement endommagés.
Les bonnes volontés de l’époque réparèrent solidement avec les moyens du moment. Des réparations ponctuelles furent effectuées

En 1990, à la vue des poutres vermoulues et abîmées par les obus de la bataille de SARREBOURG, le clocher du village a été restauré et inauguré le 6 octobre 1991. L’ultime opération étant la remise en place de la croix et du coq.

Une inscription taillée dans la pierre du linteau attire notre attention.

Voici la transcription correcte de ce texte en latin : Déo optimo sub pia in voccacione Beati Galli abbatis patroni in Bihl

traduction :
« A Dieu très bon sous la pieuse invocation de Saint Gall abbé patron à Buhl. »

D’après les recherches de Gabrielle Geoffroy.
Pour plus d’amples informations sur l’église de Buhl-Lorraine,
Merci d’aller visiter son site : « le site de buhl-lorraine »

Conseil de fabrique

Président : M. Charles BRENNER                          

Trésorier :  M. Raymond MONTANARI 

Secrétaire : Mme Gabrielle GEOFFROY                                                 

Assesseurs : Mme Monique KLEIN
M. Michel RAVOT

Membres de droit : M. Franck KLEIN, maire
M. Stéphane BRUCKER, curé

En savoir plus sur saint Gall

Irlandais, compagnon de saint Colomban (✝ 645)

Saint Colomban entraîna à sa suite de nombreux moines irlandais qui vinrent évangéliser le nord et l’est de la France actuelle. Saint Gall était l’un d’entre eux. Avec saint Colomban, il fonda l’abbaye de Luxeuil. Il se sépara de son maître quand celui-ci dut s’enfuir en Italie à cause des persécutions royales. Saint Gall partit également et vécut en ermite près du lac de Constance en Suisse, là où s’éleva un monastère puis la ville qui prit son nom en Suisse: Saint Gall.
Dans un message envoyé à l’occasion de l’Assemblée Plénière du Conseil des Conférences Episcopales d’Europe (CCEE), qui s’est déroulée du 27 au 30 septembre 2012 à Saint-Gall (Suisse), le pape Benoît XVI a souligné que la mémoire de Saint Gall invite à réfléchir sur l’urgence de l’évangélisation en Europe (Eglise catholique en France)
C’est au IVe siècle que nous trouvons les premiers indices sûrs de l’existence d’une communauté chrétienne avec la mention de St Amand, communauté probablement entièrement détruite lors de l’invasion des Alamans (Ve siècle). C’est le royaume franc (au VIe siècle) qui permit l’expansion de la foi et la christianisation, sous l’impulsion d’évêques (St Arbogast, VIe siècle) ainsi que de missionnaires, notamment des moines irlandais (St Gall, St Colomban…). De grands noms, de saints, d’évêques, d’hommes de Dieu, jalonnent l’histoire de notre diocèse et l’ont marquée: qu’il suffise de citer sainte Odile, Herrade, le pape saint Léon IX, fils des Seigneurs d’Eguisheim… (Historique – diocèse de Strasbourg )
Près d’Arbone chez les Suisses, vers 645, saint Gall, moine prêtre. Accueilli encore enfant par saint Colomban au monastère de Bangor en Irlande, il le suivit en Gaule et vécut ensuite dans cette région en ermite, mais aussi en prédicateur itinérant de l’Évangile. Presque centenaire, il trouva enfin en Dieu son repos.

Martyrologe romain (tiré de Nominis)

Schneckenbusch

Eglise de la Nativité

 

 

 

La construction du premier édifice religieux a eu lieu autour de 1730.
La bénédiction de 2 cloches a eu lieu le 26 août 1764.
Dès le départ, un cimetière de 3,20 ares a été envisagé autour de la chapelle.

A partir de 1802, grâce au CONCORDAT, les messes peuvent à nouveau être célébrées.
En 1857, une petite sacristie a été ajoutée à la chapelle. Grâce aux souscriptions auprès des paroissiens et de dons, la chapelle a pu être restaurée (vitraux, réparation du grand autel).
En 1894 le nouveau clocher de l’église fut construit et a été pourvu de 3 cloches, la bénédiction aura lieu le 14 mai 1894.
C’est en 1895 que l’actuelle sacristie a été construite.
En 1904, l’église est fermée pour cause de délabrement avancé. Un étayage du plafond est nécessaire au-dessus de la nef et du chœur.
Les horloges, le grand autel, les vitraux d’art, les bancs, le confessionnal ainsi que l’autel de Marie sont venus compléter l’aménagement de notre église, mobiliers encore en place de nos jours.
L’inauguration et la bénédiction de la nouvelle église ont eu lieu en grande pompe le samedi 9 juillet 1910 par le Curé Paul Schwartz. Après les solennités une réception a eu lieu à la Verrerie HIRTZ.

Malheureusement l’église de Schneckenbusch connut les 18-19 et 20 août 1914 les journées les plus tragiques de son existence.  Le 20 août 1914, la bataille se déchaîne, mais l’église  est très fortement endommagée par les obus
Après cette attaque, il était question de démolir l’église.
De plus, deux cloches avaient été abimées et confisquées. La troisième fut descendue et suspendue à un tréteau placé au cimetière… jusqu’en 1926. L’édifice est hors service jusqu’en 1928.
Après coup, le bâtiment est restauré, non sans mal.
Et enfin, le 26 février 1925 aura lieu la bénédiction de l’église presque restaurée. Elle portera le vocable de la NATIVITÉ DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MAIRE.
Avec un beffroi modifié, une cloche, datant de 1894 et les 2 autres cloches sont suspendues et bénies en 1926
En 1940, au cours de la guerre, le toit ainsi que les vitraux sont à nouveau endommagés. Il faudra attendre 1952 pour voir la restauration des vitraux.

Le premier curé est nommé en 1731 et le curé actuel a été désigné en 2021. De très nombreux curés ont desservi notre paroisse depuis presque 300 ans. L’abbé Karst, nommé curé à BUHL-SCHNECKENBUSCH en 1981 a été appelé à desservir en plus BROUDERDORFF et PLAINE DE WALSCH en 1989 et NIDERVILLER en 2001.
Le conseil pastoral des cinq paroisses a attribué un nom à ce regroupement :
COMMUNAUTE DE PAROISSES SAINT JEAN XXIII à L’OREE DES VOSGES.

 Tiré du livre rédigé par M. Bernard HIRTZ en 2010.

Conseil de gestion

Présidente : Mme. Isabelle HIRTZ

Trésorière :   Mme. Pascaline DUCHATEAU

Secrétaire : Mme. Marie-Jo PICHON-LITSCHER                                                 

Assesseurs : M. Vincent BRICHLER
M. Patrick VALENTIN

Membres de droit : M. Rémy BIER, maire
M. Stéphane BRUCKER, curé

En savoir plus sur La Nativité de la Vierge Marie

Nativité de la Vierge Marie

Les évangélistes ne nous disent pas où est née Marie. On sait seulement qu’elle était parente d’Élisabeth qui habitait en Judée. Il n’est donc pas impossible qu’elle soit elle-même originaire de Jérusalem comme le veut une antique tradition dont on trouve trace dans l’évangile apocryphe de Jacques, qui nous parle des parents de la Vierge, Joachim et Anne Il existait également et très anciennement,à Jérusalem, une maison appelée « la Maison d’Anne. » Près de cette maison fut érigée une église dont la dédicace eut lieu un 8 septembre. L’anniversaire de cette dédicace fut commémoré chaque année. La fête s’étendit à Constantinople au Ve siècle puis en Occident. Plus tard, on lui adjoignit la fête de sa conception, neuf mois auparavant d’où le 8 décembre. La Nativité de Marie est une des grandes fêtes de l’année liturgique byzantine car elle inaugure l’économie du salut et l’inscription du Verbe de Dieu dans l’histoire des hommes.
Illustration: Nativité de la Vierge, enluminure du XVe sc. dans l’ouvrage ‘Roman de Dieu et de sa mère’, source: Institut de recherche et d’histoire des textes – CNRS.
– fête de la na

tivité de la Vierge Marie, vidéo du diocèse de Moulins
« Depuis le VIe siècle, on vénère à Jérusalem, près de la piscine de Bézatha, le lieu où serait née la Vierge Marie. C’est dans la basilique de la Nativité de Marie, que saint Jean Damascène proclamait de fêter dans la joie ce jour qui a vu naître la Mère du Christ, elle qui est le ‘commencement du salut’. Elle est la patronne principale du diocèse de Tarbes et Lourdes.
Elle est actuellement sainte patronne de la Cathédrale de Tarbes, mais aussi à Ansost, Auriébat, Banios, Bénac, Bourisp, Houeydets, Lagarde, Lahitte-Bonnefont, Lutilhous, Montastruc, Oléac-Debat, Péré, Pinas, Ségalas et Villenave-près-Marsac. » (
diocèse de Tarbes et Lourdes)
Saints du diocèse de Tarbes et Lourdes, fichier pdf.

Aie pitié de moi, pécheur et viens à mon aide, ô ma Dame. Ta glorieuse naissance de la race d’Abraham, de la tribu de Juda, de la souche de David, n’a-t-elle pas apporté la joie au monde entier ? Qu’elle me remplisse aussi de joie et me purifie de tout péché.

Prière anonyme du Moyen Age

Brouderdorff

à venir

Conseil de fabrique

Président : M. Jean-Luc CHRIST

Trésorière : Mme. Fabienne BRENNER

Secrétaire : Mme. Marie-Claude KLOCK                                               
Assesseurs : Mme Béatrice FIGEL
Mme. Marie-Laure STRAUSS

Membres de droit : M. François KLOCK, maire
M. Stéphane BRUCKER, curé

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A venir

Niderviller

à venir

Conseil de fabrique

Président :  M. Jean-Claude PETIPHAR

Trésorière :  Mme. Claudine KRIEGER-BOUR

Secrétaire : Mme. Marjorie ZIMMERMANN

Assesseurs : M. Paul BRICKER
M. Bernard STRICHER

Membres de droit : Mme. Marie-Véronique BUSCHEL, maire
M. Stéphane BRUCKER, curé

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A venir

Plaine-de-Walsch

Eglise Saint Charles Borromée de Plaine de Walsch

 

La première guerre mondiale a laissé ses stigmates au cœur de village de Plaine de Walsch. Suite à des bombardements en août 1914, le village ainsi que l’église a été partiellement détruit.

Ce n’est qu’en 1921, que la reconstruction a eu lieu. Durant tout ce temps, les offices eurent lieu dans une salle provisoire.

La première pierre a été posé le 11 août 1921, en présence de l’abbé Auguste Krummenacker, alors curé de la paroisse.

Les travaux vont durer jusqu’en mai 1924, date à laquelle Mgr. Jean-Baptiste Pelt, évêque de Metz bénira l’église. Elle est dédiée à Saint Charles Borromée, patron de la paroisse.

D’après Jean Achereiner.

Conseil de fabrique

Présidente : Mme Christiane HAUG

Trésorière :  Mme. Beatrice SIVAULT

Secrétaire : Mme. Véréna FEIDT

Assesseurs : M. Pierre-Paul ACHEREINER
Mme. Isabelle CHEVRIER

Membres de droit : M. Didier LERCH, maire
M. Stéphane BRUCKER, curé

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Saint Charles Borromée

Archevêque de Milan ( 1584)

Fils cadet d’une noble famille italienne, il avait tout pour se laisser entraîner dans une vie facile et fastueuse.

Neveu d’un pape, nommé cardinal à 22 ans, il est submergé de charges honorifiques très lucratives: son revenu annuel était de 52.000 écus(*). Il reçoit les revenus du diocèse de Milan, des abbayes de Mozzo, Folina, Nonatella, Colle et de quelques autres légations: Bologne, Spolète, Ravenne, etc … Il reste laïc, grand amateur de chasse et de musique de chambre.
Mais la conscience de son devoir est telle qu’il s’impose dans la vie mondaine et brillante de Rome, par sa rigueur et son travail. Il collabore efficacement à la reprise du Concile de Trente, interrompu depuis huit ans. Au moment de la mort subite de son frère aîné, alors qu’il pourrait quitter l’Église pour la charge de chef d’une grande famille, il demande à devenir prêtre

Désormais il accomplit par vocation ce qu’il réalisait par devoir. Devenu archevêque de Milan, il crée des séminaires pour la formation des prêtres. Il prend soin des pauvres alors qu’il vit lui-même pauvrement. Il soigne lui-même les pestiférés quand la peste ravage Milan en 1576. Il demande à tous les religieux de se convertir en infirmiers. Les années passent. Malgré le poids des années, il n’arrête pas de se donner jusqu’à l’épuisement. « Pour éclairer, la chandelle doit se consumer,  » dit-il à ceux qui lui prêchent le repos(*)

Archevêque de Milan (Italie), pour le quatrième centenaire de la canonisation de saint Charles Borromée. En voici les passages principaux:  Charles Borromée vécut dans une période difficile pour le christianisme, « une époque sombre parsemée d’épreuves pour la communauté chrétienne, pleine de divisions et de convulsions doctrinales, d’affaiblissement de la pureté de la foi et des mœurs, de mauvais exemples de la part du clergé. Mais il ne se contenta pas de se lamenter ou de condamner. Pour changer les autres, il commença par réformer sa propre vie… Il était conscient qu’une réforme crédible devait partir des pasteurs » et pour y parvenir il eut recours à la centralité de l’Eucharistie, à la spiritualité de la croix, à la fréquence des sacrements et à l’écoute de la Parole, à la fidélité envers le Pape, « toujours prompt à obéir à ses indications comme garantie d’une communion ecclésiale, authentique et complète ».


Après avoir manifesté le désir de voir l’exemple de saint Charles continuer à inspirer la conversion personnelle comme communautaire, Benoît XVI encourage prêtres et diacres à faire de leur vie un parcours de sainteté. Il encourage en particulier le clergé milanais à suivre « une foi limpide, à vivre une vie sobre, selon l’ardeur apostolique de saint Ambroise, de saint Charles Borromée et de tant d’autre pasteurs locaux… Saint Charles, qui fut un véritable père des pauvres, fonda des institutions d’assistance » et, « durant la peste de 1576 il resta parmi son peuple pour le servir et le défendre avec les armes de la prière, de la pénitence et de l’amour ». Sa charité ne se comprend pas si on ignore son rapport passionné au Seigneur, qui « se reflétait dans sa contemplation du mystère de l’autel et de la croix, d’où découlait sa compassion des hommes souffrants et son élan apostolique de porter l’Évangile à chacun… C’est de l’Eucharistie, cœur de toute communauté, qu’il faut tirer la force d’éduquer et de combattre pour la charité. Toute action charitable et apostolique trouve force et fécondité dans cette source ». Le Saint-Père conclut par un appel aux jeunes: « A l’exemple de Charles Borromée, vous pouvez faire de votre jeunesse une offrande au Christ et au prochain… Si vous êtes l’avenir de l’Église, vous en faites partie dès aujourd’hui. Si vous avez l’audace de croire dans la sainteté, vous serez le principal trésor de l’Église ambrosienne, bâtie sur ses saints ». (source: VIS 20101104 420)


Nommé par son oncle, le pape Pie IV, cardinal et archevêque de Milan, il se montra sur ce siège un vrai pasteur, attentif aux besoins de l’Église de son temps. Pour la formation de son clergé, il réunit des synodes et fonda des séminaires; pour favoriser la vie chrétienne, il visita plusieurs fois tout son troupeau et les diocèses suffragants et prit beaucoup de dispositions  pour le salut des âmes. Il s’en alla la veille de ce jour à la patrie du ciel, en 1584.

Martyrologe romain

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