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La communauté de paroisses – NB

BIBERKIRCH

Eglise Saint-Nicolas

Construite au cours des années 1719 et 1720, la nouvelle église de Biberkirch sera bénie au début de 1721.Fiers de leur œuvre, les habitants de Biberkirch, Hartzviller, Troisfontaines et Vallérysthal assistent pieusement à la bénédiction de leur nouvelle maison de Dieu dont acte a été dressé :

« La dite église a été bénie le 10 février 1721 par le sieur Henri WEBERS, curé de Brouderdorff et, dudit BIVERSKIRCH, avec la permission dudit Seigneur Evêque – (qui avait offert le calice, la patène et l’autel de marbre) – .Le dit WEBERS assisté des Sieurs NICOLAS M., officiel en la principauté de Lixem (Lixheim) et curé d’Archeviller (Arzviller) et dudit Rémy MAIRE, curé dudit VALCHETTE (Walscheid) qui ont signé.

A laquelle bénédiction plusieurs autres ecclésiastiques tant séculiers que réguliers ont assisté et du tout dressé le présent acte le dix février mil neuf cent vingt et un ».

D’après G. Simon  – Décembre 1976

Conseil de fabrique

Présidente : Mme. Marie-Jeanne WILHELM                                       

Trésorier :   M. Roger WAGENHEIM

Secrétaire : Mme. Nicole LOMBARD                                                

Assesseurs : Mme. Maria FRITSCH
Mme. Annie HARTZHEIM

 Membres de droit : M. Sébastien HORNSPERGER, maire
Stéphane BRUCKER curé

En savoir plus sur... Saint Nicolas

Evêque de Myre († v. 350) (tiré du site Nominis)

Nous ne savons que peu de choses de lui. Il naquit en Asie Mineure, devint évêque de Myre et, à ce titre, il assiste et souscrit au concile de Nicée en 325. Par contre, sa vie posthume est beaucoup plus riche, grâce aux légendes sans doute fondées sur la réputation de sa bonté envers les pauvres et les enfants. Son tombeau devient un lieu de pèlerinage, d’abord à Myre, puis à Bari en Italie où ses reliques furent transportées au XIe siècle pour les protéger des Musulmans. Chaque année, des délégations des Églises orthodoxes, particulièrement de Russie, viennent se joindre au pèlerinage des catholiques latins, en une rencontre œcuménique significative. Le « bon saint Nicolas » est invoqué aussi bien en Orient où il est le patron des Russes, qu’en Occident où il est le patron des enfants et, si l’on peut parler ainsi, l’ancêtre du Père Noël.
Il est fêté le 9 mai par les Églises d’Orient.
Un internaute nous signale: « St Nicolas honoré en Lorraine est aussi le protecteur des filles à marier et des prisonniers. Deux épisodes de sa légende: l’un explique qu’il fournit secrètement une dot à trois sœurs dont le père trop pauvre ne pouvait les marier, l’autre rapporte qu’il exauça les prières du seigneur de Réchicourt (actuelle Moselle), prisonnier en Terre Sainte depuis des années, qui se retrouva miraculeusement libéré de ses chaînes sur le parvis de la basilique à St Nicolas de Port (Meurthe-et-Moselle). »
L’évêché de Metz nous signale: « La fête de St Nicolas de Smyrne est une fête obligatoire pour toute la Lorraine: il est son saint patron. Le diocèse de Nancy possède la Basilique St Nicolas de Port qui abrite des reliques rapportées par le chevalier Aubert de Bari. Le diocèse de Metz compte 36 églises ou chapelles de ce patronyme. »
Nicolas fut évêque de Myre (Asie Mineure) dans la première moitié du IVe siècle. Au VIe siècle, une église à son nom abritait son tombeau. Mais, en 1087, des marins de Bari s’emparèrent de ses reliques et les emportèrent dans leur ville qui est devenue le centre de son culte. A la même époque, le chevalier Aubert, de Port, près de Nancy, rapporta d’un voyage à Bari une relique du saint. Dans cette localité, qui prit plus tard le nom de Saint-Nicolas-de-Port, plusieurs églises furent construites successivement jusqu’à la belle basilique actuelle où viendront, nombreux, les pèlerins à l’exemple de Jeanne-la- Lorraine.
Dans le
diocèse de Metz, trente-six églises ou chapelles portent le titre de saint Nicolas. La plus célèbre est celle de Munster.
Mémoire de saint Nicolas, évêque de Myre en Lycie au IVe siècle, célèbre en Occident comme en Orient, car Dieu récompensa par de nombreux miracles sa charité et son zèle apostolique.

Martyrologe romain

HARTZVILLER

Eglise Saint Léopold

L’église de Hartzviller est placée sous le patronage de St LEOPOLD, margrave d’Autriche.

Les reliques entreposées dans le maître-autel sont celles de St Livier, martyr messin, des saints martyrs Valentin et Juste, des saintes martyres Anastasie et Fortuné, et de plusieurs autres martyrs.

En 1740, la paroisse était une annexe de BIBERKIRCH.

Jusqu’en 1795, il n’y avait pas d’église à HARTZVILLER.

Les habitants devaient donc se rendre à Biberkirch pour assister aux offices. Lassé de cette situation, Hartzviller décida d’avoir sa propre église.

C’est ainsi que de novembre 1794 à juin 1795, en pleine révolution française, les habitants de Hartzviller construisirent leur église.

En mai 1894, commença la construction d’une nouvelle église (l’ancienne menaçant ruine) sur le même emplacement.  Les travaux se terminèrent en décembre de la même année. L’église est consacrée le 30 juin 1895 par Mgr FLECK, évêque de Metz.

Eléments remarquables

Les autels du 18ème siècle, proviennent du couvent des dominicaines de Rinting. Les révolutionnaires venaient de saccager le couvent, lorsqu’un habitant de Hartzviller dénommé Mombert passa par là. Il réussit à échanger ce précieux mobilier contre 4 voitures d’avoine en prétextant de les utiliser pour célébrer la fête de la déesse Raison.

L’orgue installé en 1839 par Martin WETZEL a été transféré en 1894 dans la nouvelle église. La maison DALSTEIN-HAERPFER reconstruisit l’instrument en 1901, en en faisant un instrument pneumatique. A son tour Jean-Georges KOENIG reconstruisit l’instrument en 1965 en l’électrifiant.
En 2004, le relevage de l’orgue est réalisé par le facteur d’orgues Emmanuel UHRY.

L’église possède un clocher original qui s’élève en partie supérieure de la toiture. La chambre des cloches dispose de baies avec arcs en ogive. En 2018, la société Bodet a installé un nouveau beffroi en chêne pour supporter les 3 cloches. Celles-ci  ont été fondues en 1921 en remplacement des cloches précédentes datant de 1867.                                                 

Conseil de fabrique

Président : M. Paul MARTIN

Trésorière: Mme Carmen STRUBEL

Secrétaire : Mme Patricia TAAM

Assesseurs : Mme. Estelle BALTZ
M. Adel HOUPERT

Membres de droit : M. Laurent CHEVRIER, maire
M. Stéphane BRUCKER, curé

En savoir plus sur... Saint Léopold III d'Autriche

Margrave d’Autriche ( 1136) (tiré du site Nominis)

Margrave d’Autriche, apparenté à l’empereur Frédéric Barberousse, il gouverna avec prudence son pays, très soucieux des responsabilités civiles qui étaient les siennes. Si grande était sa charité qu’il transforma son palais en asile pour les pauvres et les orphelins. Il introduisit le monachisme cistercien en Autriche et fonda la célèbre abbaye bénédictine de Mariazell. Il est la patron principal de la catholique Autriche.
Illustration: tympan de la porte principale de l’église de l’abbaye de Klosterneuburg où il figure avec le bienheureux Hartmann (Armand) von Brixen.
À Klosterneubourg en Autriche, l’an 1136, la mise au tombeau de saint Léopold, margrave d’Autriche, surnommé le Pieux dès son vivant, homme de paix, ami des pauvres et du clergé.

Martyrologe romain

HOMMERT

Eglise Saint Wendelin

Jean BRISSE, curé de Hommert de 1774 à 1803, écrit dans le registre paroissial : « La première église de Hommert avait été bâtie en l’an 1721 par 11 bourgeois domiciliés en ce lieu « .  En 1776/ 77 les bourgeois de Hommert et de Harreberg, en accord avec leur curé Jean BRISSE, décidèrent la construction d’une nouvelle église.
En avril 1781 l’ancienne église fut démolie et en mai de la même année le curé BRISSE put poser la première pierre du nouvel édifice sur l’emplacement de l’ancien. Le 17 juillet 1781, entre 4h et 17h, fut posée la charpente de la nef, du chœur et de la sacristie.
Le 16 décembre 1781, le 3ème dimanche de l’avent, J.BRISSE eut la joie de bénir cette nouvelle église, l’église actuelle, dédiée à saint Vendelin.

Tout au long du XIXe siècle l’église accompagna les joies et les peines des fidèles de Hommert-Harreberg. En 1816, la paroisse acheta une petite cloche. Elle ne portait pas de nom mais l’effigie de saint Vendelin ; Léonard NEUFSEL était alors curé de la paroisse et Vendelin SENN maire de Hommert.

En 1917, dans le cadre de la réquisition des cloches pour les fondre et en faire des canons ou des obus, l’église dut céder les deux cloches « Marie » et « Vendelin » acquises en 1842 sous l’abbé Xavier BRITSCH, seule la petite cloche achetée en 1816 resta alors en service. Pour remplacer les cloches réquisitionnées, le curé Isidore SCHOEFFLER fit fondre en 1922 deux cloches : la plus grande (247kg) présente le Christ en croix et la Vierge Marie avec, en latin, l’inscription : « Mon âme glorifie le Seigneur », la moyenne (159 kg) présente également d’un côté  le Christ en croix et la Vierge Marie, de l’autre côté, l’effigie de saint Léon avec, en latin, le texte : « Une voix crie dans le désert : préparez la voie du Seigneur, rendez droit ses sentiers ».  En 1935 l’abbé SCHOEFFLER fit fondre une petite cloche (117kg) dédiée à saint Vendelin pour remplacer celle achetée en 1816 qui, fêlée, était devenue inutilisable.

Pendant le ministère de l’abbé DEMESSE (1965-1990) l’église fut soumise à une cure de dépouillement. Les autels furent détruit et remplacés par un autel central en pierre permettant au célébrant d’officier face à l’assistance, le banc de communion fut enlevé, les statues furent sorties de l’église sauf celle de la vierge Marie qui jadis servait aux processions du 15 août, celle aussi de saint Augustin Schoeffler, gardée par respect dû à Isidore Schoeffler, curé à Hommert de 1912 à 1962 ; la statue de saint  Vendelin, patron de la paroisse et celle de sainte Thérése de Lisieux se trouvent placées au fond de .

L’église possède un orgue construit très probablement vers 1832 par le facteur d’orgue Verschneider. fut plusieurs. Il a été restauré en totalité par Bernard Aubertin à l’initiative de l’abbé DEMESSE. Aubertin en fit un instrument très performant dont l’inauguration eut lieu le 14 novembre 1982.

D’après IRLINGER Antoine

Conseil de fabrique

Présidente : Mme. Jeanne BERLOCHER

Trésorier : M. Pierre BURCKEL

Secrétaire : Mme. Christiane ESCHENBRENNER

Assesseurs: M. Bernard SCHMITT
M. Denis SUSS

 

Membres de droit :M. Jean-Jacques REIBEL, maire
M. Philippe MICHEL, maire
M. Stéphane BRUCKER , curé

En savoir plus sur... Saint Wendelin

Ermite en Allemagne (VIIe siècle) (tiré du site Nominis)

« Le Saint Wendelin, le fils de roi en vêtement de berger: son tombeau, situé dans la ville de St. Wendel, située à 60 km au sud-est de Trèves, est depuis le Moyen-âge un lieu attrayant. La bénédiction des hommes, des animaux et des machines agricoles le lundi de la Pentecôte, ainsi que l’octroi du droit d’asile auprès du tombeau de Saint Wendelin, sont représentatifs des nombreuses demandes auprès des ‘patronats de secours’. »
(ou Vandelin?, + 1050, d’origine écossaise, qui vint dans les Ardennes et se mit au service d’un fermier pour la garde de ses troupeaux. Plus tard, il entrera dans le monastère de Saint Maurice des Vosges. La petite ville de Saint-Wendel s’éleva autour de son tombeau.)
La Communauté de Paroisses Saint Wendelin de Rohrbach du diocèse de Metz est placée sous son patronage
Près de Trèves en Germanie, au VIIe siècle, saint Wendel, ermite.

Martyrologe romain

HARREBERG

Chapelle du Sacré Cœur

Chapelle, dédiée au Sacré Cœur dont la construction débuta en 1962. Inaugurée en 1963 par Monseigneur Schmitt évêque de Metz. Harreberg dépend de la paroisse de Hommert.

C’est le cœur de Jésus symbole de l’amour divin, centre où tout converge et qui embrasse tout. L’Eglise contemple le cœur du Sauveur de l’humanité et se laisse guider par lui jusqu’au plus profond du mystère de l’amour où se rencontrent l’homme et Dieu. La dévotion au Sacré Cœur nous invite à fixer notre attention sur ce cœur aimant, compatissant et miséricordieux qui révèle le cœur de Dieu. Il existe des liens intimes entre le Sacré-Cœur et l’Eucharistie.

https://eglise.catholique.fr/glossaire/sacre-coeur/

TROISFONTAINES

Eglise Saint Léon IX

L’église de Troisfontaines a été construite entre 1910 et 1912 par une entreprise sarrebourgeoise avec le concours de nombreux maçons transalpins dont certains se sont installés par la suite dans la vallée de la Bièvre.

La bénédiction de l’église a eu lieu le 28 juillet 1912 par l’abbé Hoffmann, curé de Biberkirch, l’abbé Stenger, alors diacre, a célébré sa première messe à cette occasion dans son village natal, en présence de l’abbé Louis Houpert, vicaire à Walscheid, le Dr Heymes, curé de Walscheid était le prédicateur et d’une nombreuse assemblée. Par décision de Mgr Villbrod  Bentzler alors évèque de Metz, l’église de Troisfontaines devient « église auxiliaire ». Elle est administrée par l‘abbé Hoffmann, curé; M. Dominique Helwig, maire et MM. Antoine Stenger, Joseph Kuchly et Florent Mayer. Le 27 mai 1920, par arrêté du commissaire général de la république à Strasbourg, celle-ci devient paroisse. Elle comprend le commune de Troisfontaines et l’annexe de Vallérysthal. Par ordonnance de Mgr Pelt, évêque de Metz, la paroisse est officiellement mentionnée en date du 21 juin 1920, ainsi que son patron : saint Léon IX. Le 1er septembre 1920, l’abbé Greff est nommé curé de la nouvelle paroisse. Le 11 juillet 1921, par ordonnance toujours de Mgr Pelt, le Stosberg est rattaché à la paroisse. L’église est officiellement dédiée à saint Léon IX le 3 juin 1924 par l’évêque de Metz, qui remet à cette occasion une relique de la vraie croix. Ont été scellés au maître autel, les reliques de saint Eugène, sainte Agathe et sainte Justine, martyrs.

Conseil de fabrique

Président : M. Roland SCHIBY

Trésorier : M. Nicolas KUCHLY

Secrétaire : Mme Sandra FLOR

Assesseurs : M. Olivier BILLOT
Mme Olivia CUNTZ

Membres de droit : M. Sébastien HORNSPERGER, maire
M. Stéphane BRUCKER, curé

En savoir plus sur... Saint Léon IX

Pape (150e) de 1049 à 1054 (✝ 1054)  (tiré du site Nominis)

Premier pape de la réforme grégorienne, né en Alsace. (?)
Élève de l’école épiscopale de Toul, puis chanoine de sa cathédrale et enfin évêque, il se préoccupera de la vie régulière des monastères de son diocèse. Nommé pape par l’empereur, il n’accepta cette charge qu’après son élection par le peuple de Rome. Il parcourut l’Occident pour éviter les pratiques de la simonie qui achetait les charges épiscopales et monastiques.
Vis-à-vis de l’Orient chrétien, il tente la conciliation par une ambassade de cardinaux, mais elle échoua devant l’intransigeance du patriarche Michel Cérulaire. La rupture qui s’en suivit ne peut lui être imputée.
La fin de son pontificat fut assombrie par l’expansion normande dans le sud de l’Italie. Il fut d’ailleurs fait prisonnier après que les armées pontificales aient été battues en juin 1053. Il peut rentrer à Rome 8 mois plus tard, en mars. Mais, épuisé par les épreuves, il meurt quelques semaines après.
Les historiens retiennent de lui qu’il sut choisir de grands collaborateurs dont l’un deviendra le pape Grégoire VII. Ils retiennent aussi son abnégation, sa patience et son souci de la vie spirituelle du peuple chrétien.
Les anathèmes réciproques lancés entre le patriarche de Constantinople et le Pape de Rome ont été levés le 7 décembre 1965 par le pape Paul VI et le patriarche Athénagoras pour en effacer la mémoire et ouvrir la voie vers l’unité.

– Brunon de Dagsbourg naît le 21 juin 1002 dans une famille de haute noblesse.
Grand prévôt de la Collégiale de Saint-Dié, en 1026, il devient évêque de Toul par le choix unanime de la cité. Le 22 août 1048, il devient pape sous le nom de Léon IX.
Il parcourt l’Europe, préside 9 conciles, consacre les églises de Remiremont et de Saint Maurice d’Épinal et canonise les Saints du ‘Saint-Mont’. Il ne peut empêcher la rupture de 1054 entre Rome et Constantinople. Il meurt le 19 avril de la même année. La basilique vaticane garde son corps. (
diocèse de Saint-Dié)
– Fils du comte de Dagsbourg, Bruno de Dagsbourg ou d’Eguisheim est né le 21 juin 1002. Dès 1026, il fut désigné comme évêque de Toul. En 1048, il fut élu pape sous le nom de Léon IX. Il prépara la réforme grégorienne. Ses efforts pour rapprocher l’Église latine de l’Église grecque échouèrent. En qualité de pape, il visita plusieurs fois son pays natal et consacra, à ces occasions, plusieurs églises du diocèse de Metz: Saint-Arnoul à Metz, l’église abbatiale de Hesse. Il mourut le 19 avril 1054. Son corps est gardé à la basilique vaticane. (diocèse de Metz)
-C’est au IVe siècle que nous trouvons les premiers indices sûrs de l’existence d’une communauté chrétienne avec la mention de St
Amand, communauté probablement entièrement détruite lors de l’invasion des Alamans (Ve siècle). C’est le royaume franc (au VIe siècle) qui permit l’expansion de la foi et la christianisation, sous l’impulsion d’évêques (St Arbogast, VIe siècle) ainsi que de missionnaires, notamment des moines irlandais (St Gall, St Colomban…). De grands noms, de saints, d’évêques, d’hommes de Dieu, jalonnent l’histoire de notre diocèse et l’ont marquée: qu’il suffise de citer sainte Odile, Herrade, le pape saint Léon IX, fils des Seigneurs d’Eguisheim… (Historique – diocèse de Strasbourg)
À Rome, près de saint Pierre, en 1054, saint Léon IX, pape, qui d’abord évêque de Toul, défendit fermement son Église pendant vingt-cinq ans puis, élu au siège de Rome, pendant cinq ans il convoqua plusieurs synodes pour réformer la vie du clergé et extirper la simonie.

Martyrologe romain

En savoir plus sur... Saint Léon IX

Pape (150e) de 1049 à 1054 (✝ 1054)  (tiré du site Nominis)

Premier pape de la réforme grégorienne, né en Alsace. (?)
Élève de l’école épiscopale de Toul, puis chanoine de sa cathédrale et enfin évêque, il se préoccupera de la vie régulière des monastères de son diocèse. Nommé pape par l’empereur, il n’accepta cette charge qu’après son élection par le peuple de Rome. Il parcourut l’Occident pour éviter les pratiques de la simonie qui achetait les charges épiscopales et monastiques.
Vis-à-vis de l’Orient chrétien, il tente la conciliation par une ambassade de cardinaux, mais elle échoua devant l’intransigeance du patriarche Michel Cérulaire. La rupture qui s’en suivit ne peut lui être imputée.
La fin de son pontificat fut assombrie par l’expansion normande dans le sud de l’Italie. Il fut d’ailleurs fait prisonnier après que les armées pontificales aient été battues en juin 1053. Il peut rentrer à Rome 8 mois plus tard, en mars. Mais, épuisé par les épreuves, il meurt quelques semaines après.
Les historiens retiennent de lui qu’il sut choisir de grands collaborateurs dont l’un deviendra le pape Grégoire VII. Ils retiennent aussi son abnégation, sa patience et son souci de la vie spirituelle du peuple chrétien.
Les anathèmes réciproques lancés entre le patriarche de Constantinople et le Pape de Rome ont été levés le 7 décembre 1965 par le pape Paul VI et le patriarche Athénagoras pour en effacer la mémoire et ouvrir la voie vers l’unité.

– Brunon de Dagsbourg naît le 21 juin 1002 dans une famille de haute noblesse.
Grand prévôt de la Collégiale de Saint-Dié, en 1026, il devient évêque de Toul par le choix unanime de la cité. Le 22 août 1048, il devient pape sous le nom de Léon IX.
Il parcourt l’Europe, préside 9 conciles, consacre les églises de Remiremont et de Saint Maurice d’Épinal et canonise les Saints du ‘Saint-Mont’. Il ne peut empêcher la rupture de 1054 entre Rome et Constantinople. Il meurt le 19 avril de la même année. La basilique vaticane garde son corps. (
diocèse de Saint-Dié)
– Fils du comte de Dagsbourg, Bruno de Dagsbourg ou d’Eguisheim est né le 21 juin 1002. Dès 1026, il fut désigné comme évêque de Toul. En 1048, il fut élu pape sous le nom de Léon IX. Il prépara la réforme grégorienne. Ses efforts pour rapprocher l’Église latine de l’Église grecque échouèrent. En qualité de pape, il visita plusieurs fois son pays natal et consacra, à ces occasions, plusieurs églises du diocèse de Metz: Saint-Arnoul à Metz, l’église abbatiale de Hesse. Il mourut le 19 avril 1054. Son corps est gardé à la basilique vaticane. (diocèse de Metz)
-C’est au IVe siècle que nous trouvons les premiers indices sûrs de l’existence d’une communauté chrétienne avec la mention de St
Amand, communauté probablement entièrement détruite lors de l’invasion des Alamans (Ve siècle). C’est le royaume franc (au VIe siècle) qui permit l’expansion de la foi et la christianisation, sous l’impulsion d’évêques (St Arbogast, VIe siècle) ainsi que de missionnaires, notamment des moines irlandais (St Gall, St Colomban…). De grands noms, de saints, d’évêques, d’hommes de Dieu, jalonnent l’histoire de notre diocèse et l’ont marquée: qu’il suffise de citer sainte Odile, Herrade, le pape saint Léon IX, fils des Seigneurs d’Eguisheim… (Historique – diocèse de Strasbourg)
À Rome, près de saint Pierre, en 1054, saint Léon IX, pape, qui d’abord évêque de Toul, défendit fermement son Église pendant vingt-cinq ans puis, élu au siège de Rome, pendant cinq ans il convoqua plusieurs synodes pour réformer la vie du clergé et extirper la simonie.

Martyrologe romain

VALLERYSTHAL

Chapelle Saint Augustin 

La chapelle, de style néo-gothique, voit sa première pierre posée en 1884. Elle fut inaugurée par Mgr Fleck, évêque de Metz le 11 avril 1887. On y rajouta en 1878 une tribune, un orgue et des statues.

Elle eut durant un certain temps une mission  œcuménique, car l’on y célébra le culte réformé pour les protestants de la vallée de la Bièvre.

Ce n’est qu’après la fermeture des verreries de Vallérysthal qu’une association sous l’égide de Georges Schlernitzauer qu’une association du nom : « Association Saint Augustin  de la chapelle de Vallérysthal », fut créée et qu’elle acquit la chapelle en 1973.

Saint Joseph, travailleur, le patron de la chapelle y est honoré chaque année le 1er mai, journée qui est aussi celle de la kermesse de l’association.

 

Extraits de bulletins d’informations de l’association et de « Verriers et Verreries » d’Antoine Stenger

 

En savoir plus sur... Saint Augustin

Evêque d’Hippone, Docteur de l’Église (✝† 430)  (tiré du site Nominis)

Né à Tagaste (actuellement Souk-Ahras, Algérie) le 13 novembre 354 d’un père incroyant et d’une mère chrétienne, sainte Monique.
Brillant étudiant, jeunesse dissipée, un enfant, Adéodat. En 383, il vient à Rome, puis enseigne la rhétorique à Milan.
Converti, baptisé par saint Ambroise à Pâques 387, il retourne en Afrique.
Ordonné prêtre en 391, évêque d’Hippone (près de l’actuelle Bône, Algérie) en 396, un des plus grands théologiens chrétiens. Il meurt au moment des invasions barbares en Afrique, le 28 août 430.
Pour obtenir davantage d’information sur la vie de Saint Augustin, veuillez vous rendre sur le site de Nominis

Martyrologe romain

WALSCHEID

Eglise Notre Dame de l’Assomption

La 1ère pierre a été posée le 14 avril 1763, à mi-coteau. Elle est bénie par le curé André Albert le 27 octobre de la même année. Cela correspondait à la nef actuelle, prolongée d’un petit chœur.

En 1786, on supprime le pignon de la nef et le clocheton, pour bâtir un véritable clocher, composé d’une tour surmontée d’une flèche. Deux cloches acquises en 1764 y seront installées.

Dans la nuit du 12 au 13 février 1823, le toit disparait dans les flammes et la flèche s’écroule. Sous l’élan de l’abbé J.S Magée l’église est reconstruite en 1824 avec l’aide des paroissiens.

IL faut attendre 1858 pour la reconstruction du clocher tel que l’actuel.

L’orgue Wetzel est installé du 7 décembre 1864 au 7 janvier 1865.

A partir de 1913, l’église va subir d’importants travaux d‘agrandissement. On supprime le chœur initial, la nef est prolongée par un transept et on ajoute un nouveau chœur plus grand, flanqué des deux sacristies et d’un sous-sol pour l’installation d’un chauffage. Le chantier s’arrête à cause de la guerre. Durant ce conflit, la nef de l’église à été aménagée en hôpital militaire où de nombreux blessés furent soignés.

En 1919, il fut procédé à la reconstruction de l’escalier de l’église.
Il faudra attendre 1919 pour reprendre les travaux qui se termineront en 1920.

En 1923, le pavage, de la rue de l’église a été réalisé.
Le monument aux morts a été inauguré le 20 juin 1926.

L’abbé Nicolas Greff demandera la réfection des peintures et des décorations intérieures en 1946, et grâce à la générosité des villageois, il fera l’acquisition de 4 cloches qui seront mise en place au mois d’aout 1957.

Une importante opération de rénovation est entreprise dans les années 1980 sur proposition de l’abbé Stocker : remplacement des planchers, réfection du chauffage, rénovation des peintures.

En 2011, on procède au renouvellement du sol du chœur et la commune fait procéder à la restauration complète de l’orgue Wetzel. Pour la restauration de cet instrument classé comme remarquable, la commune est soutenue par le Département de la Moselle ainsi que la Fondation du Patrimoine de la Région Lorraine ; une souscription publique a d’ailleurs été lancée et gérée par cet organisme, permettant ainsi à la population de contribuer à la remise en état de cet instrument.

L’année 2014, année jubilaire, marque les 250 ans de l’église et les 150  ans de l’orgue.

D’après « ND de l’Assomption « de Jean-Marie GERARD

Conseil de fabrique

Président : M. Jean-Marie GERARD

Trésorière : Mme. Rita KREMER

Secrétaire : M. Xavier SCHLACHTER

Assesseurs : M. Clément HERTZ
M. Jean-Marie FISCHER

Membres de droit : M. Michel SCHIBY, maire
M. Stéphane BRUCKER, curé

En savoir plus sur... Notre Dame de l’Assomption

  • Assomption de la Vierge Marie, Mère de Jésus-Christ (Iersiècle.) ou la Dormition de la Mère de Dieu.

« Tous d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec quelques femmes, dont Marie, mère de Jésus et avec ses frères. » (Actes 1. 14)  Telle est la dernière mention explicite dans le Nouveau Testament, de Marie, dont on sait qu’après la mort de Jésus, le disciple Jean l’a prise chez lui. Que devient-elle alors? Une tradition la fait vivre quelque temps avec Jean à Ephèse. Mais c’est sans doute à Jérusalem qu’elle termine son séjour terrestre. D’après des récits apocryphes remontant au Ve siècle, les apôtres furent mystérieusement avertis de se retrouver à Jérusalem. Ils purent alors entourer la Mère de Dieu lors de ses derniers instants et de sa Dormition. Trois jours après sa mort, les anges enlevèrent le corps ressuscité de Marie vers le ciel. L’événement marial de ce jour correspond à la fois à la mort, à la résurrection et à l’Ascension du Christ. Au VIe siècle, l’empereur byzantin étend à l’ensemble de l’Église byzantine une fête mariale le 15 août et lui donne le nom de Dormition de la Mère de Dieu. Cette fête se répand ensuite dans l’Église universelle. En Occident elle prend le nom d’Assomption. Les deux dénominations ne font que mettre l’accent sur deux aspects du même mystère.

C’est la doctrine de foi, reçue de la Tradition de l’Église, que le pape Pie XII a définie solennellement en 1950.

https://nominis.cef.fr/contenus/fetes/15/8/2019/15-Aout-2019.html

 

Chapelle Saint LEON

C’est sur cet éperon rocheux,  que se situait le château féodal des comtes de Dagsburg où le Pape Léon IX aurait vu le jour le 21 juin 1002.
En 1223 s’élevait sur le Dürrenberg, une chapelle consacrée à St Marc. Elle sera détruite par le feu le 6 mars 1829.
Avec l’aide des habitants du village, elle fut reconstruite en 1842, elle sera à nouveau la proie des flammes le 30 août 1952.
La troisième chapelle, construite en 1953, fut solennellement inaugurée par Mgr Heintz, évêque de Metz, lors des festivités commémorant le 9e centenaire de la mort de Saint Léon IX le 12 septembre 1954. Sa façade aménagée en mémorial témoigne de l’histoire millénaire de ce lieu bénit. (D’après  « les annales de Walscheid « de Jean-Baptiste BOOG)

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Pape (150e) de 1049 à 1054 (✝ 1054)  (tiré du site Nominis)

Premier pape de la réforme grégorienne, né en Alsace. (?)
Élève de l’école épiscopale de Toul, puis chanoine de sa cathédrale et enfin évêque, il se préoccupera de la vie régulière des monastères de son diocèse. Nommé pape par l’empereur, il n’accepta cette charge qu’après son élection par le peuple de Rome. Il parcourut l’Occident pour éviter les pratiques de la simonie qui achetait les charges épiscopales et monastiques.
Vis-à-vis de l’Orient chrétien, il tente la conciliation par une ambassade de cardinaux, mais elle échoua devant l’intransigeance du patriarche Michel Cérulaire. La rupture qui s’en suivit ne peut lui être imputée.
La fin de son pontificat fut assombrie par l’expansion normande dans le sud de l’Italie. Il fut d’ailleurs fait prisonnier après que les armées pontificales aient été battues en juin 1053. Il peut rentrer à Rome 8 mois plus tard, en mars. Mais, épuisé par les épreuves, il meurt quelques semaines après.
Les historiens retiennent de lui qu’il sut choisir de grands collaborateurs dont l’un deviendra le pape Grégoire VII. Ils retiennent aussi son abnégation, sa patience et son souci de la vie spirituelle du peuple chrétien.
Les anathèmes réciproques lancés entre le patriarche de Constantinople et le Pape de Rome ont été levés le 7 décembre 1965 par le pape Paul VI et le patriarche Athénagoras pour en effacer la mémoire et ouvrir la voie vers l’unité.

– Brunon de Dagsbourg naît le 21 juin 1002 dans une famille de haute noblesse.
Grand prévôt de la Collégiale de Saint-Dié, en 1026, il devient évêque de Toul par le choix unanime de la cité. Le 22 août 1048, il devient pape sous le nom de Léon IX.
Il parcourt l’Europe, préside 9 conciles, consacre les églises de Remiremont et de Saint Maurice d’Épinal et canonise les Saints du ‘Saint-Mont’. Il ne peut empêcher la rupture de 1054 entre Rome et Constantinople. Il meurt le 19 avril de la même année. La basilique vaticane garde son corps. (
diocèse de Saint-Dié)
– Fils du comte de Dagsbourg, Bruno de Dagsbourg ou d’Eguisheim est né le 21 juin 1002. Dès 1026, il fut désigné comme évêque de Toul. En 1048, il fut élu pape sous le nom de Léon IX. Il prépara la réforme grégorienne. Ses efforts pour rapprocher l’Église latine de l’Église grecque échouèrent. En qualité de pape, il visita plusieurs fois son pays natal et consacra, à ces occasions, plusieurs églises du diocèse de Metz: Saint-Arnoul à Metz, l’église abbatiale de Hesse. Il mourut le 19 avril 1054. Son corps est gardé à la basilique vaticane. (diocèse de Metz)
-C’est au IVe siècle que nous trouvons les premiers indices sûrs de l’existence d’une communauté chrétienne avec la mention de St
Amand, communauté probablement entièrement détruite lors de l’invasion des Alamans (Ve siècle). C’est le royaume franc (au VIe siècle) qui permit l’expansion de la foi et la christianisation, sous l’impulsion d’évêques (St Arbogast, VIe siècle) ainsi que de missionnaires, notamment des moines irlandais (St Gall, St Colomban…). De grands noms, de saints, d’évêques, d’hommes de Dieu, jalonnent l’histoire de notre diocèse et l’ont marquée: qu’il suffise de citer sainte Odile, Herrade, le pape saint Léon IX, fils des Seigneurs d’Eguisheim… (Historique – diocèse de Strasbourg)
À Rome, près de saint Pierre, en 1054, saint Léon IX, pape, qui d’abord évêque de Toul, défendit fermement son Église pendant vingt-cinq ans puis, élu au siège de Rome, pendant cinq ans il convoqua plusieurs synodes pour réformer la vie du clergé et extirper la simonie.

Martyrologe romain

EIGENTHAL

Chapelle d’Eigenthal

La chapelle d’Eigenthal a été construite en 1951. Elle est dédiée à Notre Dame Médiatrice des Grâces. Son inauguration a eu lieu le 1er dimanche de l’Avent par l’archiprêtre Hoehn, en présence de M. le sous-préfet et de nombreuses personnalités. Ce sanctuaire répondait aux profondes aspirations de la population et représentait une commodité appréciable pour la pratique religieuse.

 

  • Marie, médiatrice de toute grâce

Dieu est Dieu et nul autre que lui. Dieu est Dieu et source de tout ce qui existe dans les univers. Gratuitement, sans autre raison que son amour infini, il a créé l’homme à son image et ressemblance, homme et femme, il les créa pour que cette humanité reçoive tout son amour, sa vie. Dieu a créé l’homme en vis-à-vis de lui. Les hommes sont loin d’avoir reçu cette vie de Dieu ! Aussi, Dieu a-t-il envoyé son Fils pour nous sauver, il est né de la Vierge Marie. Ce Fils, totalement Dieu, totalement homme, est l’unique médiateur entre Dieu et les hommes « à cause de la parenté qu’il a entre les deux parties », selon l’expression de saint Irénée.
Si Dieu s’est fait homme, c’est grâce au consentement libre de la Vierge Marie. Ainsi le Fils de Dieu a-t-il pris chair d’une femme, fille d’Israël, fille de notre humanité, l’une de nous. Par sa maternité, « par elle, le salut est entré dans le monde » (Liturgie). Par sa maternité… A cause de cette grâce unique que Dieu lui donne, elle est associée à tout le mystère de son Fils, au don qu’il fait de lui-même. Ainsi est-elle présente
bien sûr à l’enfance du Sauveur, mais aussi à Cana et jusqu’au pied de la croix. Elle est présente, comme celle qui croit, comme celle qui offre tout elle-même dans le sillage du Sauveur.
« Marie, médiatrice de toute grâce ». Ce titre lui est donc donné à cause de sa maternité. Bossuet résume magnifiquement bien : « Ayant mis au monde l’auteur de la grâce, elle est associée à toutes les grâces.» Redisons-le encore : « Sainte Marie, Mère de Dieu » est le début de la seconde partie du « Je vous salue Marie » qui introduit la demande des chrétiens de prier pour eux, « pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de leur mort ». Nous demandons à Marie d’intercéder pour nous.
Intercéder… Cette réalité éclaire de façon juste la médiation de Marie. Elle intercède pour ses frères humains parce que, en elle, le Fils de Dieu est venu les sauver. Il faut ajouter que, associée par le Saint Esprit qui repose sur elle, associée par sa foi à toute la vie du Seigneur, la Vierge est devenue aussi, au pied de la croix (Jean 19, 25-27), la Mère de tous les hommes sauvés par le Seigneur. Marie intercède parce qu’elle est la Mère de Dieu et la Mère des hommes, notre mère à chacun de nous. Son intercession est maternelle. Les chrétiens sont attachés à elle à cause de l’amour maternel qu’ils ressentent. Qu’ils soient saints ou pécheurs, tous se tournent vers elle. La raison de cet élan est un attachement de fils vis-à-vis de leur mère. Plus précisément, dans la foi, les chrétiens croient à cette présence unique de leur mère auprès du Sauveur, auprès de la source de toutes les grâces. « Ils croient… » Très souvent, cette foi
n’est pas consciente, mais il n’empêche que la réalité est là et nous l’affirmons : « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous… »
Intercéder… Cette réalité éclaire aussi notre place auprès du Seigneur. « Que sa puissance (celle du mystère de notre salut) brûle nos cœurs du même amour que la Vierge Marie, Mère de l’Eglise, afin que nous puissions participer avec elle à l’œuvre de la rédemption » (Prière sur les offrandes, messe ‘‘Sainte Marie, Mère de l’Eglise’’, composée par le bienheureux pape Paul VI, 21 novembre 1964, Clôture de la 3ème session du 2ème Concile du Vatican). Nous participons avec elle… Nous intercédons avec elle… Nous sommes associés avec elle ! Avec elle… nous participons à l’unique intercession du Fils de Dieu, le Sauveur de tous les hommes.
La pédagogie du Rosaire permet de contempler le dessein d’amour du Seigneur et d’intercéder pour le monde, avec la Vierge Marie, Mère de Dieu, Mère des hommes.
Père Paul-Dominique Marcovits, o.p.
Conseiller spirituel des Intercesseurs

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