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17 décembre 2017 – 3ème Dimanche de l’Avent

Ne restez pas dans le noir !

Voici qu’à la lecture de l’évangile de ce dimanche, une amie m’appelle pour venir changer une ampoule dans sa cuisine. Une bien modeste contribution qui m’a néanmoins rappelé à quel point la lumière était vitale pour nous tous. Quelle que soit sa forme, la lumière nous apporte toujours un réconfort : lumière scintillante des illuminations de nos rues annonçant la joie de Noël, rayon de soleil qui nous réveille au petit matin, lumière du phare qui indique aux marins que le port est proche ou lueur rassurante de la sortie du tunnel. Notre ressenti de la lumière rejoint donc bien la définition qu’en donnent les scientifiques : « un transport d’énergie, sans transport de matière ». Mais si l’effet de la lumière est si positif, quel en est donc la source d’énergie ? Une ampoule, une LED, un éclair, une flamme au bout de la mèche… ou plutôt une présence ? Les scouts et guides de France vous répondront avec certitude que seule une présence peut être à l’origine de la Lumière et pas n’importe laquelle : celle du Christ né dans une crèche ! Cette présence, c’est la lumière allumée à Bethléem, qui, une fois arrivée à Vienne, nous est transmise par de jeunes scouts jusqu’à la gare de Metz. Et maintenant que nous l’avons nous-mêmes accueillie dans nos églises, dans nos mains, dans nos lanternes, dans nos maisons, cette présence est à apprivoiser, à entretenir, à travailler comme la paix. Car comme le dit Jean Debruynne, « La paix est un travail, c’est une tâche […]. La paix n’existe pas à l’état sauvage, il n’y a de paix qu’à visage humain. »

C’est en la travaillant de nos mains, de nos paroles, de nos regards, de nos prières et de nos cœurs que nous pourrons réellement la transmettre comme on transmet le pain à chaque eucharistie, signe de la présence vivante du Christ. Les LED qui illuminent nos rues et nos sapins nous disent que la fête est proche, mais elle ne pourra réellement commencer que lorsque nous serons nous-mêmes devenus des lumières habitées par la présence de l’Emmanuel.

Björn DESMET

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