Concert et crèche à Ars

« Maintenant, chut ! écoutons. Ces personnages de plâtre, immobiles vont nous parler. Ils ne sont pas là par hasard, ils ont quelque chose à nous susurrer à l’oreille … entendons … ». C’est l’introduction au concert d’orgue et conte méditatif avec les personnages de la crèche proposé par l’abbé Cédric en l’église d’Ars.

Jésus, Marie, Joseph, l’ange et même le bœuf et l’âne, entre chaque « personnage» présentant sa vision, un morceau d’orgue exécuté par l’abbé Loïc Bonisoli organiste et curé de Metz-Vallière. Une autre façon de présenter et une explication de la crèche et un concert d’orgue. Un mini marché et goûter de Noël ont précédé et suivi l’animation, les fonds récoltés contribueront au financement de la suite de rénovation des vitraux.

Jésus: Moi Jésus, je suis le plus petit, mais je suis le personnage le plus important. Je représente celui qui est venu une nuit, sans faire de bruit. Je ne suis pas encore présent car je n’arriverai que le soir de Noël.

Marie :
Moi, Marie, on me représente à genoux. Je me souviens, tout a commencé dans ma maison de Nazareth, je devrais plutôt dire  » dans mon cœur ».

Joseph:
Toi Marie, tu t’es présentée comme l’humble servante du Seigneur.
Moi Joseph, je suis là à tes côtés, car toujours prêt à prendre la route. Je suis sûr que Jésus, en me regardant, pensait à Dieu son père.

Les anges :

Alors que l’enfant Jésus allait naître, il y eut une grande émotion et un grand vacarme dans le ciel, c’était la fête ! Et Dieu avait prévu d’annoncer la bonne nouvelle, mais pas à n’importe qui, on le sait bien.

L’ange le plus beau joua de sa trompette pour appeler tous les anges, il était temps d’annoncer la naissance

Bergers:
A Bethléem, les bergers n’avaient pas de maison; ils dormaient près de leurs moutons. Ils vivaient à part des autres gens. Et ceux-ci ne faisaient pas vraiment attention à eux… Pourtant quand Jésus est né, Toi, Dieu, tu n’as pas oublié les bergers.

L’âne :
A Bethléem, il y avait une mangeoire et près de la mangeoire, il y avait des animaux. Ceux-ci ont tout vu, ils ont tout entendu. Et l’âne a dit :  » Si on pouvait parler, mon pauvre ami le bœuf, on en aurait des choses à dire, mais personne ne voudrait nous croire !

Les personnages de la crèche se sont tus, ils ne bougent plus… Mais nous, ne restons pas figés.

Si cette histoire nous a surpris, ne la gardons pas pour nous, allons à notre tour étonner le monde, et lui dire : « Il y a deux mille ans, à Noël, Dieu a pris visage d’homme pour que les hommes ressemblent un peu plus à Dieu, il leur suffit d’aimer, tout simplement.

C’est cela Noël, la bonne surprise de Dieu. Les photos ici