Fête de saint Martin à Metz

stmartin-2016_01 Il y a 1700 ans naissait saint Martin en Pannonie (Hongrie). En ce 11 novembre 2016, l’église Saint-Martin de la communauté de paroisses St Arnoul de Metz a fêté son saint patron durant toute une journée de prière et de célébration. Retour sur la messe et la procession en ville.

Dès le matin, la fête de saint Martin fut placé sous le signe de la prière: avec les laudes, un temps d’adoration, l’office du milieu du jour, la messe, la procession et l’office des complies. Durant la journée, des temps proposés aux enfants et à leur famille, et le témoignage de Georges, syrien – chrétien maronite, qui donna par deux fois un témoignage sur la vie dans son pays et la solidarité.

A 17h, des servants d’autel des différentes communautés de la ville de Metz se sont réunis pour servir la messe solennelle, sous la présidence de l’abbé Jean-Marie Wagner, entouré par l’abbé Jean-Christophe Meyer, vicaire général, l’abbé Pierre Guerigen, curé modérateur, l’abbé Wieslaw Tomkiewicz et plusieurs séminaristes du Grand Séminaire de Lorraine.

stmartin-2016_02Dans son introduction, le célébrant a resitué la figure de saint Martin, un roc sur lequel s’appuyer. Un saint qui a donné son nom à tant de villages, d’églises, de cathédrales en France et en Europe, qui fut un grand mystique, un fondateur monastique et un apôtre de la charité. « A son exemple, sachons accueillir les personnes migrantes, et notamment les réfugiés, comme Georges qui vient de Syrie prier avec nous ce soir« . Dans l’homélie, l’abbé Jean-Marie Wagner centra sa méditation sur le verbe « Partager ». Comme Martin partage son manteau avec un pauvre aux portes d’Amiens, nous sommes invité à partager notre amitié, nos talents, nos découvertes spirituelles, nos biens matériels avec les autres, notamment les pauvres, les étrangers et les malades, comme le dit l’évangile du jour en Matthieu 25 : « J’étais un étranger et vous m’avez accueilli ».

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La prière universelle donna l’occasion de prier pour les artisans de paix, pour les victimes des guerres, pour que saint Martin soit source d’inspiration, pour le pape et pour toutes les communautés persécutés, notamment les chrétiens d’Orient. Au moment du Notre-Père, Georges chanta le Notre-Père, en langue arabe.

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Puis ce fut le temps de la procession aux lampions de la saint Martin dans les rues de la ville. «  Saint Martin, très doux père des pauvres, priez pour nous ! »

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A l’issue de la marche, un temps de partage autour d’un bol de soupe et d’un feu dans la cour du presbytère fut proposé avant le témoignage de Georges et l’office des complies.

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